Plusieurs lectrices écrivaines en herbe partagent leurs histoires sur le site. Voici donc un sujet dédié, afin de retrouver toutes les histoires. Voici quelques règles avant de poster la tienne :
-Pour s’y retrouver, commence ton chapitre par NOM DE TON HISTOIRE/NUMÉRO DU CHAPITRE. De cette façon, les autres Julienautes pourront s’y retrouver plus facilement.
-Le texte doit bien évidement être de toi. Interdit, les copiés-collés sur Internet.
-Essaie de surveiller ton orthographe. Un texte bourré de fautes est souvent illisible.
-En postant ton texte, tu acceptes de lire les critiques (positives ou négatives) des autres lectrices.
-Ne poste ton chapitre qu’une seule fois, et sur ce sujet seulement. Les textes postés ailleurs ou en double seront supprimés.
-Si tu postes une critique, n’oublie pas qu’il y a un être humain derrière l’écran : veille à ne pas être blessante ou méchante. Les critiques négatives doivent avant tout être constructives (les commentaires du type « trop nul » seront supprimés).
Et voilà, à vos claviers, les filles !
Coucou voici le début d’une histoire (ce n’est même pas le chapitre entier)
Début du chapitre 1
La fille de la Nature , chapitre 1
J’entrouvre la porte de la chambre. Jusque l’a , je trouve que la maison ne vaut pas notre ancienne . Enfin notre ancien appartement. Je déteste la campagne , et j’aurais largement préféré rester avec Papa à Paris. Ça fait bien longtemps que Maman veut vivre à la campagne , et la seule chose qui la retenais, c’était Papa. Papa et son magasin de chaussettes .
Oui, vous avez bien entendu, de chaussettes. Sauf que mon père a décidé de muter en Italie, et en plus à Rome , sa ville maternelle. Maman aussi, elle aurait pu : Papa avait dénicher une mutation pour deux personnes .
Mais il y avait un hic : Maman n’avait pas envie de vendre des chaussettes toute sa vie, et qu’est-ce qu’elle ferait de moi ?
Et donc, voilà comment je suis arrivée dans ce trou pommé où Maman pourrait peindre (son métier) toute la nature environnante. Moi, je me retrouve ici , sans Papa .J’ai bien essayé de l’accompagné …mais Maman tenait à ce que je reste en France .Son argument ?
« Manon, tu sais bien que tu ne parle pas italien. Comment tu ferais, hein , comment tu ferais ? »
C’est ce qu’elle m’a dit à longueur de journée, jusqu’à m’en saturer les oreilles. Moi j’avais la réponse : j’avais passé des soirées entière à chercher des collèges privés françaises à Rome. Mais bien entendu, c’était trop cher.
Donc, après-demain c’est la rentrée de classes. En fait , la plupart des gens aurait passé toute leurs vacances à faire leurs adieux à leurs amies , non ? Pas moi. Tout simplement parce que je n’en ai pas. Je n’en n’ai jamais eu, et c’est sûrement le point positif de mon départ de Paris : je vais pouvoir me faire des copines. J’espère que il y aura des filles chouettes.
Au final, ma chambre me plait . Je sais ce que je vais faire : la peindre en arc-en-ciel, pour la personnaliser. Mon ancienne chambre était vraiment simple , et je n’avais pas eu l’envie de la décorer , aussi était-elle un peu froide.
Autre point positif. J’essaie de récolter les points positifs, parce que je sais que ça ne changera pas : Je ne rentrerais pas à Paris, et l’Italie, je n’irais pas non plus .
Donc voilà.
On va essayer. Aussi, je crois que mes préjugés sur la campagne sont un peu fort .
La maison est immense, on est pas déranger par les voisins, et on a un jardins de quand même deux hectares.
« Pas mal, a dit Papa quand je lui ai parler au téléphone, tout à l’heure. »
La vie de Sidony
Chapitre 1 : ma vie
Moi c’est Sidony, j’ai douze ans, j’habite en Espagne à Monaco.
On ne peut pas dire que je suis une vraie espagnole car mon père est français et ma mère espagnole Verdicte : je suis Franco-espagnole ( enfin je crois que sa ce dit comme sa ).
Moi je suis dans un collège où les personnes n’ont pas de cœur, ils harcèlent les gens sans aucune raison. Je ne peut pas dire que je me fait harceler mais beaucoup de personnes m’enbête. La vie est un couloir avec cent porte qu’on ouvre tout au long de la vie. J’ai inventé ce proverbe mais je sais qu’il ne sera jamais connue. Bref je ressemble à un vieux chiffon tous froissés, si je pourrais mètre un emoji à la plasse de ma tête je métrais l’emoji caca.
Dans mon collège il y a trois catégories…… ah non pardon quatre :
les populaires : les populaires sont les personnes qui n’en ont rien à faire des autres et qui se la pête à longueurs de journée.
Les harceleurs : les personnes qui harcèlent les gens. Moi personnellement je trouve qu’ils puent les poubelles.
Les nulles : et oui je fais bien partie des personnes les plus nulles de l’univers. Mais bonne nouvelle je ne fait pas partie de cette catégorie. Les nulles sont des personnes complètement nulles qui font leurs intello et on dirait des calculettes alors que pourtant les intello ont pas besoin de tricher ( mon humour est nul je sais )
Les gens Mega trop giga normaux : bon bah j’en fait partie. Les gens mega ……. normaux ( flemme de tous dire ) sont des personnes qui ne sont dans aucune des catégories.
Vous trouver sa juste vous franchement de juger les gens comme ça. Les seul gens acceptable du collège sont hugo et Margot. Deux jumeaux roux qui font partie des gens normaux.
Bon allé on s’voit plus tard.
Bonjour 👋
Je vais poster le chapitre six de ma vie partie en flammes 🔥
Par contre vous l’avez sûrement remarqué mais karma a parlé pendant le dernier chapitre. Alors faites comme si de rien n’étais. Bon allez trêve de bavardage et commençons : ma vie parti en flamme 🔥 chapitre six : une mystérieuse rencontre : je suis dans mon lit c’est le soir duchesse la chate n’arrête pas de miauler. J’aimerais pouvoir la faire taire mais ma voix n’en est pas capable. Je me retourne dans mon lit espérant trouver le sommeil. Le soleil se lève, la lumière m’ébloui. Duchesse dort sur son tapis rouge. Je me lève, je ne suis pas vraiment au courent de ce que je dois faire. Alors j’attrape mon fauteuil roulant se situant à côté de mon lit. Je monte dedans. Je roule dans les couloirs du palais tous doucement en essayant de ne réveiller personne. Tous a coups une jeune demoiselle vêtu d’une robe rouge avec des bordures doré fais son apparitions et pousse un cris « ah maman un intrus » j’essaye de la calmer en faisant des geste. Elle me regarde bizarrement de la tête au pieds. A ce moment je me rend conte que je suis encore en pyjama. La jeune filles me dit « t’est qui toi, et puis comment t’est habillé » désespéré j’aimerais pouvoir lui répondre. Alors la jeune filles me dit « oh tu pourais au moins faire l’effort de me répondre » alors la jeune demoiselle part. Je continue mon chemin dans les couloirs du châteaux espérant trouver une salle pour prendre mon petit dejeuner.
Coucou, voici le chapitre un de mon histoire! Bonne lecture 😉
Chapitre 1
Je ne suis pas comme elles, portant j’ai toujours rêvé de l’être. Vous vous demandez sûrement de qui je parle ? Et bien, je parle des filles de mon collège. Ce sont des pastèques, moi je suis plutôt un minuscule grain de raisin. C’est le seul exemple que j’ai trouvé, mais bon, les pastèques c’est plus beau que les grains de raisins.
Au collège, il y a plusieurs catégories : les populaires (il y en a environ dix par niveau, ils sont en bande et se font respecter par tout le collège, ont confiance en eux, surtout les 3èmes. Tout le monde rêve d’être à leur place); les normal (cette catégorie représente la plupart des personnes du collèges, ils ne sont ni populaires ni invisibles); les harceleurs (il doit y en avoir 5 ou 6 par niveau et leur vie se résume à embêter et taper les autres, surtout les plus faibles. Soit ils sont admirés car ils sont soit – disant marrants, soit ils sont détestés); les invisibles (ils rasent les murs, parlent peu et personne ne les connaît vraiment à part leurs amis les plus proches) et enfin les intellos (il y en a quelques uns par niveau et tout le monde compte sur eux pour faire leur dm, donner les réponses aux évaluations…beaucoup traînent avec les normal et une petite partie avec les populaires).
Oui, mon collège est une série américaine. Et croyez moi, ça n’a rien de positif. En ce qui me concerne, je suis dans la catégorie des invisibles. Je suis très timide et réservée, j’ai peu confiance en moi et parle peu. En fait, je suis à l’opposé total des populaires. La seule du collège à me connaître vraiment , c’est Alexandra, ma meilleure amie. Elle connaît tout sur moi comme ma plus grosse honte ou ma couleur préférée. A elle, je peux tout lui dire car je suis sûre qu’elle ne me jugera pas et qu’elle ne diras rien aux autres sans ma permission. C’est un peu le principe d’une meilleure amie, en fait. Sinon, j’ai deux autres potes dans le collège : Tom et Leah, mais eux, c’est pas la même chose.
Ah oui, les populaires sont TOUS (ou presque) en couple. En même temps, tout le monde est à leurs pieds. La seule fois où j’ai été en couple, c’était en colo. Il y avait un garçon qui me plaisait beaucoup, il s’appelait Mattéo et j’ai décidé de lui dire pendant la boum et on s’était embrassés pendant les slows (ouais, une vraie comédie romantique) et juste après il m’a dit que je lui plaisais beaucoup. On a échangé nos numéros. Au début, c’était parfait. On s’envoyait des tas de coeurs et on s’appelait en FaceTime, mais au bout d’un moment, plus rien. Il ne répondait plus à mes messages et à mes appels et un jour, il m’a envoyé un message pour me dire qu’il me quittait. J’avais 11 ans.. ça a été très dur sur le moment, mais après j’en ai déduit que c’était un imbécile. On est restés ensemble pendant…2 mois et demi.
Là, j’ai 14 ans et je ne crois plus en l’amour. Jamais je ne trouverais l’âme soeur, c’est sûr.
Je suis désespérée.
Bref, je dois y aller car c’est le forum des clubs du collège et qu’Alexandra me force à y aller avec elle…
Voilà, c’était le chapitre 1, dîtes moi si c’est bien ou pas
j’adore !
Oui on veut le chapitre deux
Hello, je vais vous partager le résumé de mon histoire et je posterais les chapitres pendant les vacances!
Le titre de mon histoire est: Cette fille
Abby est une adolescente timide et réservée. Pour prendre confiance en elle, elle s’inscrit au club de théâtre, où se trouve Sarah, la fille populaire et sûre d’elle. Elles deviennent peu à peu amies et chaque fois qu’elle est en sa présence, Abby a le coeur qui bat à la chamade, stresse..et se rend compte de Sarah est plus qu’une amie pour elle.
Une histoire d’amour et de quête d’identité
Ma vie partie en flamme 🔥 chapitre 5 : mon nouveau chez moi : J’entre dans les couloirs du palais tout me parait si grand mon ancien appartement était très petit. Tout est majestueux il y a des statue en or des énormes tapis rouge, j’ai l’impression d’être une princesse. Philémon le majordome me conduit à ma chambre. Rien que la porte est magnifique ils ont gravé mon nom sur une plaque en or. Quand j’entre je me sens vraiment toute molle il y a une grande tapisserie verte et un grand lit couvert de drap violet et un chat se repose dessus. Philémon me dit : Alors cela vous plait ? Je lui répond : oh oui ! J’arrive à lire sur le collier de l’animale « duchesse » Philémon me dit : faite attention mademoiselle duchesse à un très mauvais caractère. Mais je l’approche sans problème et la porte dans mes bras. Voilà c’est la fin du chapitre 5 sa vous plait ?
Bonjour voici le chapitre 4 de ma vie partie en flamme 🔥 : la vie reprend son cours : je continue de pleurer ce que je viens de apprendre et si malheureux je pourais en pleurer toute ma vie. Ma mère me rassure : ne t’inquiète pas karma tous va bien se passer j’en suis sûr. Mais je lui dit : tu ne peux pas comprendre. Mais j’avais oublié qu’aucun son ne pouvais sortir de ma bouche, alors ma mère se contente de sourir sans même comprendre ce que je lui dit. Ma mère s’arrête devant une sorte de grosse voiture rouge pour au mois huit personne je monte dedans intrigué. Une sorte de majordome conduit l’engin. Ma mère lui dit : Philémon amène nous au palais s’il te plais. En entendant ces mots j’ai compris que ma vie allais complètement changer. Une fois arrivé au palais le majordome m’ouvre la porte et me dit : est ce que mademoiselle Parkers veut bien descendre je lui souris et pointe le fauteuil roulant du doit il va le chercher et je monte dedans. Je vois les jardin d’une palais majestueux tout m’intrigue ici. Mais qu’est qu’il vas se passer pour la suite. C’est moi je suis de retoure j’espère que le chapitre quatre vous a plus.
Bonjour c’est moi nuit incolore j’aimerais des avis su ma vie partie en flamme 🔥 car je viens de commencé et j’aimerais savoir si c’est à la hauteur 😁 sinon je pense que je vais continuer à poster ❤️merci
C’est trop bien tous simplement
j’adore ton histoire elle est trop bien ! bonne chance pour l’avenir, continue comme ça !
Merci beaucoup tous les deux par contre j’ai un problème j’ai poster la suite de mon histoire il y a au moins un mois et toujours rien…… je suis hyper déçu 😔
Bonjour voici le chapitre trois de mon histoire ma vie partie en flamme 🔥La malheureuse nouvelle : Je me sens toute molle une sensation de réchauffement viens se blottir au fond de mon cœur. Je vois floue. Je me frotte les yeux et enlève les poussières qu’il y a dedans tout à cous je revois bien. Je repense à tous ce que j’ai rater : le challenge écolo me tenaient beaucoup à cœur j’essuie une larme mes d’autres continue de couler. Tout à coups une personne entre dans la salle je ne la reconnais pas. Elle viens s’assoire à côté de moi elle me souris et moi aussi. Cela me fait bizarre tout à coup elle me dit : karma je suis si heureuse que tu aille bien. Je la reconnais par sa voie c’est ma mère. J’ai des larmes de joie. Elle va chercher un fauteuil roulant. Je monte dedans. Je me sens si bien d’un coup. Elle me dit : Écoute ma puce Nous n’avons pas revue ton père depuis l’Incendie… mes larmes de joie se transformes en larmes de tristesse. Merci c’est la fin du chapitre trois à la prochaine pour un nouveau chapitre dite moi ce que vous en panser
Supeeeeeerrrr y’a trop de suspens là t’écris trop bien bonne chance pour la suite je veux le prochain chapitre.
Chapitre 2 de Le secret de Joséphine
_______________________________________________________________________________________
Chapitre 2
Quand je rentre dans la cuisine je vois ma sœur en train de rajouter des carottes dans une grande marmite d’où s’échappe une délicieuse odeur, je demande :
-Qu’est-ce donc ?
-La blanquette de veau pour ce midi, me répondit ma sœur.
-Il y a-t-il autre chose ?
-De la salade, un plateau de fromage et une tarte à la crème fouetté et au caramel. Ce soir père a un dîner il faut que vous soyez présentable.
Je voulu faire la remarque à ma sœur qu’elle avait un tablier de cuisine taché et que ses boucles brunes étaient décoiffées. Mais je m’en retient. Quand les couturières arrivèrent il venait de sonner 3 heures de l’après-midi. Il y en avait trois une rousse aux yeux verts, une blonde aux yeux bleus et une brune aux yeux bruns. Elles me proposèrent une profusion de dentelle, de soie, de rubans…
Je choisis finalement une robe bleu marine avec des nœuds bleu ciel, une autre verte pistache avec des rubans coquille d’œuf, une coiffe couleur crème avec des nœuds rose pâle et enfin une robe carmin avec des perles blanches.
Pour le dîner je choisis celle verte avec les rubans coquille d’œuf et on me boucla mes cheveux. J’étais enfin prête.
Mmmmm ton histoire m’a donné faim
Paris, 9 Février 1805
Je marche sur de la neige, j’adore ça. En regardant les vitrines des grands magasins et des petites boutiques, j’aperçois une fillette d’environ six ans. Je sors quelques pièces et lui tends puis, j’accélère le pas. J’arrive enfin chez moi, ce « chez moi » c’est un hôtel particulier de quatre étages très élégant. Je suis accueillie par Hector notre majordome, qui me dit :
-Mais où êtes-vous donc passée ?
-En ville.
-Vous auriez pu nous prévenir.
-Je l’ai fait, j’ai prévenu Charles-Auguste.
Charles-Auguste c’est le plus âgé de mes frères. Je monte le grand escalier pour aller dans ma chambre, elle est très spacieuse avec sa grande cheminée, ses boiseries dorées, son lit à baldaquin, son tapis et son sofa sans oublier la table basse. Maintenant, je vais me présenter je m’appelle Elisabeth de Lavillière, j’ai 12 ans, je suis blonde avec des yeux bleu en amande, la peau très pale et surtout je suis assez grande pour mon âge. J’ai 2 frères et une sœur. Ma sœur s’appelle Marie elle a 14 ans, mes frères s’appellent Victor et Charles-Auguste ils ont 15 et 20 ans. Mon père travaille beaucoup et je ne le vois que très peu. Ma mère a disparu dans un naufrage vers la Corse il y a 1 an. Je suis la plus jeune de la famille et je m’ennuie très souvent.
Super bravo j’ai hâte à la suite
Chapitre 1 de Le secret de Joséphine
Deep in your eyes (au fond de tes yeux) | Chapitre 4 : Before you come back
Avant que tu reviennes
______________________________________
« Alexandre… Je l’aimais oui. Peu après son départ, ce sentiment s’était tari pour ne devenir qu’un lointain souvenir.
~~~~~~
« — J’ai fini. Annonçai-je en reposant mes couverts.
— Déjà ? S’étonne ma mère, tu ne veux pas manger un peu plus d’omelette ? Tu en reprends toujours d’habitude.
— Non, c’est bon », la rassurai-je.
Je cherche sa main sur la table et la saisit pour la serrer brièvement, avant d’esquisser un petit sourire. Je sens qu’elle est rassurée, mais elle n’en demeure pas moins légèrement inquiète.
Je débarrasse mes couverts et quitte la salle à manger, laissant la tablée dans un silence complet.
Arrivée dans ma chambre, je me laisse tomber sur mon lit avec un soupir, puis me retourne, face au plafond. Les étoiles phosphorescentes collées sur celui-ci brillent dans le noir et me laissent entrevoir des points lumineux, floutés, à travers la pénombre.
Ma main tâtonne le lit, à la recherche de ma couverture, que je rabats sur moi immédiatement.
Je songe à Alex, à son retour, à ce que je vais lui dire. Je me demande s’il aura changé. Est-ce qu’il me parlera ? J’imagine. Juste un bonjour… Je ferme les yeux.
Et je sombre dans des rêves sans noms, que j’aurai sûrement oubliés à mon réveil.
~~~~~~
Le lendemain, lorsque je me rends à la cuisine pour le déjeuner, il n’y a personne. Ma mère a laissé un petit mot en braille sur la table et je le saisis pour le déchiffrer.
« Je suis partie faire les courses, papa est au travail, il avait une réunion urgente. A ce soir, mon ange ».
Je pense que la personne qui a le plus souffert après moi pour l’incendie, c’est ma mère. Me voir perdre la vue lui a fait perdre la tête, elle était presque plus désespérée que moi.
Elle a abandonné le seul travail qu’elle avait, serveuse dans un petit restaurant réputé dans le quartier pour ne se consacrer qu’à moi. Elle a appris le braille aussi vite que moi, avec ferveur et courage, bien plus que je n’en avais, moi, perdue au milieu de ce monde que je voyais désormais flou, sombre.
Mon père a aussi beaucoup souffert, mais au contraire de ma mère, il a travaillé deux fois plus dur pour prendre soin de moi. Il a aussi appris le braille, moins vite que ma mère et moi, mais il se débrouille maintenant.
Je saisis une chocolatine dans la corbeille de déjeuner et mords dedans, affamée. Je m’affale sur ma chaise, et engloutis vite fait une petite brique de lait chocolaté avant de préparer mon sac pour les cours et partir au lycée.
Le lycée… mes professeurs sont fiers de mon travail, malgré mon handicap, il se trouve que je suis une des élèves les plus douées du Northside College Prep.
Ça a tout de même été compliqué de m’intégrer au milieu de toutes ses personnes à la vue parfaite, je suis aussi la seule « handicapée » du lycée. Le proviseur a soit eut pitié de moi, soit trouvée que je suis brillante, il m’a laissé prendre ma place dans son lycée.
Les professeurs étaient réticents au début, de devoir s’occuper d’une malvoyante. Ils ne connaissaient pas du tout le braille, et ne connaissaient pas ma manière de fonctionner.
Mais peu à peu, je suis devenue leur chouchoute. « Tu es brillante Clara, malgré ton handicap, tu sais résoudre tant de problèmes ! » « Tu risque d’aller loin, même avec ce handicap ! » « Je suis heureux de t’avoir rencontrée Clara, ton handicap ne te ralentit pas ! ».
Ça ne me plaisait pas. Mais je ne disais rien. Si j’avais protesté, ils l’auraient mal pris, cela restaient des compliments… Mais leur allusion à mon handicap me mettait mal à l’aise.
Aujourd’hui encore, les compliments fusent à mon égard. Je ne dis rien. A quoi bon ?
Le plus compliqué fut mes camarades, ils acceptèrent plutôt mal le fait qu’une malvoyante fut plus intelligente qu’eux.
Ça se remettait à des petites insultes à mon passage, à des croches pattes à la cantine, ou des montages de moi en train de donner des bonnes réponses aux professeurs circulant sur le Net…
J’en ai finalement parlé à mes parents, qui en ont tiré un mot au proviseur. Celui-ci a immédiatement viré les élèves qui « m’embêtaient » du lycée. Je n’ai plus de problème maintenant. Mes amis me soutiennent. Ma meilleure amie se nomme Avery Anderson, je la surnomme Ava. Je la connais depuis la 3ème, elle était nouvelle, je l’ai accueillie et aidé à prendre ses habitudes dans le collège. A cette époque, je venais de perdre ma vue.
Lorsqu’elle a été suffisamment intégrée dans le collège, Ava a passé le reste de son temps avec moi. Elle justifiait nos retards de cours, comme elle m’accompagnait dans l’ascenseur. Je savais que je pouvais m’appuyer sur elle en cas de besoin. Une autre de mes amies les plus proches, June Lopez. Elle, c’est une amie d’enfance, comme Alex. Elle reste avec moi quand Ava ne le peut pas, et elle s’entend parfaitement avec celle-ci aussi.
Ce sont mes deux amies les plus proches, elles me soutiennent tant qu’elles peuvent, je les aime pour ça. Je serai toujours là pour elles.
~~~~~~
Le reste des cours passe rapidement, et quand je rentre chez moi, je suis éreintée.
Quand j’attends le seuil de la porte d’entrée, je sens que quelque chose cloche.
Je sors mes clés, hésite, saisit la poignée de la porte… Elle est déjà ouverte.
Alex et Ella… mes parents ne m’ont pas dit quand ils arrivaient.
Je rentre brusquement dans la maison. Et je tombe nez à nez face à un garçon, grand.
Alex. Il me fait face, m’adresse un regard froid, avant de me contourner et de sortir de la maison, sans m’adresser un regard de plus.
Son regard… ne semblait pas du tout amical. »
.
Minh An
Coucou les filles !
Je cherche deux prénoms de filles (de 14 et 15 ans) et un prénom de garçon (de 15 ans) pour ma nouvelle histoire. Est ce que vous auriez des propositions ? Merci beaucoup !
Pour les filles celle de quatorze ans Philomène et pour celle de quinze ans Astride et pour le garçons Hipollite
Super idées de prénoms !
Merci tu me sauves la vie, j’étais en blocage depuis deux semaines à cause de ça ! 😘
Et ça vient de me donner une idée géniale !
Merci merci merci !!!!
Mais de rien sa fait plaisir de rendre les gens heureux 😁
Deep in your eyes (au fond de tes yeux) | A memory of farewell
Un souvenir d’adieu
______________________________
« Alex Williams. Un an de plus que moi.
Je l’avais rencontré dès mon plus jeune âge. A l’époque, je voyais encore parfaitement. Je me souvenais de notre rencontre si clairement que ça me donnait des frissons.
Nos mères étaient de très bonnes amies, elle s’était rencontrées au collège et avaient continué leurs chemins côte à côte. Puis un jour, Ella su qu’elle portait un enfant. C’était Alex.
Elle avait vingt-neuf ans lorsqu’elle a su, et lorsqu’il vint au monde et fut déposé dans ses bras, elle fêtait ses trente ans et sa nouvelle vie en tant que mère. C’était le 8 avril 2002. Quelques mois plus tard, ce fut le tour de ma mère.
Je naquis le 8 avril 2003. C’est ainsi que nos mères se mirent à fêter nos deux anniversaires en même temps.
Ma rencontre avec Alex, la première, se fit un samedi, le 12 avril, quatre jours après ma naissance. J’avais quatre jours alors qu’Alex avait un an. Lorsqu’il m’avait vu, il avait accouru sur le côté de mon berceau, et avait poussé un cri d’admiration en me voyant.
Je l’avais regardé de mes yeux d’enfant et avait pris de ma petite main son nez en trompette parsemés de légères tâches de rousseur.
Aujourd’hui encore, je me demande comment cela se fait que je me souvienne de cette rencontre.
Alex et moi avons grandi, et à ses trois ans, il intégra la maternelle la plus proche de chez nous. Ah oui, j’ai oublié de préciser que nous étions voisins à l’époque. Nos mères se voyaient tous les jours, et s’invitaient très souvent l’une chez l’autre. Alex et moi en profitions pour jouer ensemble et je lui demandais parfois de m’apprendre tout ce qu’il savait en rentrant des cours.
Quand à son père, il travaillait beaucoup, et consacrait très peu de temps à son fils. Par ailleurs, il l’ignorait quasiment et lorsqu’il avait rencontré mon propre père, il s’était montré très peu cordial. Même avec Ella, il se montrait distant, et à la rentrée d’Alex en primaire, il se mit à l’éviter et arrêta de lui parler. Il dînait on se sait où et rentrait un peu soûl, c’était le seul moment où Alex avait peur de lui.
Ce qui conduisit au divorce. Ella en eut assez et le mit à la porte. S’ensuivit le passage d’Alex devant les juges, il choisit de rester chez sa mère pour ses années scolaires, et de passer ses vacances avec son père. A ce moment là, il avait dix ans et venait de passer en CM2. Il était brillant en cours, solitaire en dehors. Je passais le plus clair de mon temps avec lui lors des récréations, et recevais des moqueries de mes « amies » qui trouvaient ça ringard de traîner avec un intello. Pour moi, ce n’était pas un intello. Juste Alex, mon ami d’enfance.
Avec lui, pas besoin de faire semblant d’être quelqu’un d’autre. J’étais juste moi même.
Mais après le divorce, il n’était plus pareil. Son père lui manquait, je le voyais, je le ressentais à travers son visage. Alex aimait son père plus que tout au monde. Peut être un peu moins que sa mère… mais il l’aimait. Son départ le brisa. Il travaillait deux fois plus à l’école, voulant augmenter la fierté de son père à son égard. Il vivait pour ça, il fatiguait, et lorsqu’il rentrait de cours avec moi et que l’on arrivait chez nous, il courait s’enfermer dans sa chambre.
Je ne le voyais plus, il devenait lointain. Je comprenais ce que ça faisait, ce qu’il ressentait. Il ne me parlait plus. Peu à peu, il devient un simple voisin et notre amitié s’effondra. Pourtant, moi aussi je tenais à ça, j’étais prête à faire éclore une nouvelle amitié. Je me décidais à aller lui parler, un jour où l’on rentrait de cours, et le regrettais amèrement après.
***
« — Alex, attends ! »
Il marche à grands pas tandis que je peine à tenir son rythme malgré mes longues jambes. Il s’arrête à l’entente de son nom et se retourne vers moi, rouge de sueur.
« — Quoi ? demande-t-il, légèrement agacé.
Je songe un instant à répondre « Feur » mais en son état actuel, je doute qu’il apprécie.
— Tu… ça te dirait de venir jouer dans le jardin ?
Ses yeux se brouillent légèrement, il semble hésiter. Puis il secoue la tête.
— C’est non. J’ai des devoirs. Je n’ai pas le temps Clara ».
Il se retourne, prêt à rentrer chez lui tandis que la pression et le stress me gagnent. Ainsi que de la déception. Je n’y tiens plus.
« — Pourquoi ? On n’est plus amis ? Pourquoi tu tiens tant que ça à donner de la fierté à quelqu’un qui ne te prête aucune attention ? Moi alors, tu ne m’aimes pas ? »
Il se stoppe, dos à moi. Je ne vois pas son visage. Il a la tête baissée, mais je sais bien que ça l’a blessé. Je ne voulais pas… Mais ça fait trop longtemps que je ne lui en ai pas parlé, il était temps de lui remettre les pieds sur terre.
« — Pourquoi… murmure-t-il soudain, Pourquoi tu ne te mêles pas de TES affaires ? Crache-t-il.
Il se retourne et j’aperçois son visage, assombri par la colère. Des larmes roulent doucement sur ses joues.
— Il ne m’a jamais aimé. Jamais. Et même si j’essaye… il se fiche de mon avenir.
— Alex…
— Toi, Clara, tu as deux parents. Ensemble. Qui t’aiment. Mais pourquoi… POURQUOI JE N’AI JAMAIS EU ÇA MOI ??! hurle-t-il si soudainement que je sursaute.
— Tu ne sais pas… il t’aime j’en suis sûre, c’est juste que…
— Arrête. Me coupe-t-il soudain. ARRÊTE ! »
Je ne pipe mot. A mon tour de sentir des larmes couler sur mes joues, froides, comme mon cœur qui se comprime et semble me faire si mal que j’en ai le souffle coupé.
Alex voit mes larmes et le nuage noir semble disparaître un instant de ses yeux. Il se sent coupable.
« — Très bien. Dis-je, la voix rauque. Comme tu voudras. »
Je passe la manche de mon pull rapidement sur mes paupières gonflées et passe devant lui sans le regarder pour rentrer chez moi.
S’il avait su que je l’aimais à cet instant, aurait-il réagi différemment ?
***
Pendant l’intégralité des vacances d’été, Alex et moi ne nous sommes plus parlés. Il semblait penaud à chaque fois qu’il me voyait, tandis que je le défiais du regard. Malgré tout, d’après Ella, il ne se fatiguait plus autant qu’avant pour sa scolarité.
Puis, vint le jour de ma rentrée en CM2. Le jour du déménagement d’Alex, qui partait pour un lointain collège.
Une affiche « A vendre » fut placardée sur leur maison. Je ne le revis plus. »
Je viens de découvrir cet article sur le site, je ne pensais pas que il y en avait un ! Vraiment elle est incroyable ton histoire ! Je rêve de devenir écrivaine et pouvoir lire d’autres ados qui aiment la même chose que moi, ça me fait vraiment plaisir ! Peut-être que je posterais ici bientôt moi aussi…😉
Je voulais te demander : est ce que tu as des astuces particulières quand tu veux écrire une histoire ? Comment tu trouves tes idées etc. ? Les autres lectrices peuvent bien sûr répondre aussi. Merci ! Et encore bravo !
Coucou, je te remercie vraiment pour ton commentaire, c’est trop gentil 😭😌
Si tu postes ici, je viendrais lire tes chapitres avec plaisir…
Ensuite, pour mes histoires, je lis beaucoup de livres, depuis que je suis enfant, plusieurs styles différents (mais j’adore la romance, la fiction…).
En fait j’ai des exemples d’histoires !
Parfois je peux m’inspirer de ma vie et parfois les idées viennent toutes seules donc quand l’envie me prend, j’écris.
Je peux pas écrire une histoire d’un coup comme ça, ça prend toujours du temps…. Mais ça vient, un jour ou l’autre.
J’espère que j’aurais pu t’aider et merci encore pour le comm ! ♥
Minh An
J’ai oublié de préciser ce commentaire n’est que le chapitre 3… C’est pas le premier chapitre ! Si vous comprenez pas, vous pouvez descendre et vous trouverez le chapitre 1 et 2.
Voila ♥
Minh An
Ma vie partie en flamme 🔥 chapitre deux le jour où tout a basculé : c’est samedi la semaine est passé vite j’ai l’impression que lundi c’était hier bref aujourd’hui est un jour spécial c’est le jour du vert au collège on c’est lancé un défi : on dois passer là jour la plus écolo de notre vie et moi j’ai prévue toute un planning. Je vais bientôt me coucher il est tard. Je ferme les paupières je cligne des yeux car c’est dur pour moi de m’endormir mais là je viens à peine de m’endormir que je sens une odeur de cramé et j’entends des crépitements de feu j’ouvre les paupières et là je vois toute un tourbillon de flamme m’entourer je n’arrive plus à respirer je lance un crie et m’endort dans les flamme. J’entends des voie toute autour de moi j’arrive à peine à distinguer des têtes je viens de me réveiller j’arrive à lire su une sorte de petite boite noir 8:42 je me rend conte que je ne suis plus chez moi et que je viens de me réveiller dans un endroit complètement inconnu. Tout d’un coup je sens une me frotter le visage et une voix qui me dit : tous va bien se passé Karma et là je crie qu’est qui se passe où suis-je mais je me rends comte qu’aucun son ne sors de ma voie et maintenant je comprend que je ne mourais plus jamais la réutiliser j’essaye de faire sortir un tout petit son de ma voie mais ça ne marche pas et c’est à se moment que j’éclate en sanglot je regarde autour de la salle est vide. J’aimerais qu’il y est quelqu’un qui sois là avec moi j’essaye de me redresser mais impossible je suis paralyser je ferme les yeux et m’endors. Et voilà c’était la suite de mon histoire dite moi ce que vous en avez penser dans le commentaires.
Ça ressemble vaguement au scénario de mon roman (deep in your eyes), mais sinon j’adore ! Trop hâte de la suite ♥
Salut c’était juste pour te dire que je me suis inspiré de ton textes mais je ne l’ai pas copié merciii
Oh ça fait plaisir de savoir que mes textes t’ont inspiré… T’inquiète pas en tout cas continue !
Bonjour voici le chapitre 1 de mon histoire ma vie parti en flamme. Chapitre 1 my life : bonjour je m’appelle Karma Parkers. J’habite à News York à Manhattan toute en haut d’un immense gratte ciel. Je suis en cinquième au collège Manhattan berybrook académie. J’ai les cheveux roux qui m’arrive au épaule toujours attaché en tresse. Mon père s’appelle Jonh Parkers il est mannequin pour une marque de parfum pour homme. Ma mère s’appelle Irma Collins elle travaille dans une banque. Mon père est assez froid vue qu’il est habitué à que tous sois parfait. Ma mère est douce et jamais stressé elle sais gérer les problèmes. J’espère que ma vie vous plaît je vous en dirait un peu plus la prochaine fois. Voilà j’espère que mon histoire vous a plus dite moi si vous avez hâte au chapitre deux.
Deep in your eyes (au fond de tes yeux) | Chapitre 2 : Daily life
Vie quotidienne
______________________________
« Je ne suis pas aveugle. Juste malvoyante.
Je vois des ombres floues à la place des gens que j’aime, des couleurs dématérialisées pour les objets…
Je m’exprime très clairement à l’oral, même très facilement. On m’a enseignée l’écriture des personnes malvoyantes, le braille, en seulement deux jours. C’était facile.
Avant, je faisais du foot… J’ai dû arrêter, bien évidemment, et mes parents, qui connaissaient mon « talent » disaient-ils, dans ce sport m’ont donc inscrite à un cours d’essai de cécifoot.
Les règles sont simples : les yeux bandés d’un bandeau noir, nous jouons au foot avec un ballon peu commun… Une clochette est placée dans celui-ci, et nous nous mouvons autour de la balle grâce à notre ouïe ! J’ai direct accroché, et on m’a inscrite pour de bon dans le club.
Au bout de trois mois dans le club, j’étais devenue le leader attitré. Je m’étais fait d’autres amies, dont une en particulier, mon acolyte, qui savait rattraper toutes mes passes les plus compliquées.
Cette fille se nommait Alicia Crawford. Mes parents l’affectionnaient beaucoup aussi, car son père était un ancien collègue de mon père, très réputé pour ses bons conseils pour le marketing, et visiblement, elle avait hérité de ce « don formidable ».
Ainsi, lorsqu’elle venait à la maison, mon père se jetait sur elle et lui demandait comment allait son père, et lui faisait part de ce problème ci, ça et là.
Ma mère, tout aussi attachée à elle, se faisait conseiller sur ses recettes de cuisine (ne demandez pas pourquoi).
Mes parents m’avaient décrite Alicia comme une fille blonde aux yeux verts/bleus clairs et un visage parsemé de taches de rousseur. Elle avait les cheveux ondulés, elle était grande, fine et musclée.
Elle, au contraire de moi, était aveugle suite à une simple dégradation de la vue, qui n’avait pas pu être stoppée. Elle avait beaucoup pleuré, m’avait-elle dit, d’avoir perdu sa vue et que le cécifoot l’avait, d’une manière ou d’une autre, rattachée à la vie. C’était de belles paroles…
Moi, j’avais laissé ma vue partir, n’avait laissé échapper aucune larme. A quoi bon pleurer pour quelque chose de perdu pour de bon ?
J’étais devenue silencieuse, effacée. J’ai perdu toute joie de vivre.
Comme Alicia, le cécifoot m’a ramenée à la vie.
~~~~~~
« — Chérie ? Tu viens manger ?
— Oui… j’arrive maman », répondis-je tranquillement.
Allongée sur mon lit avec un livre en braille, j’appuie sur ma montre parlante qui m’annonce dix-neuf heures et quart.
Je me lève calmement de mon lit et suit la ligne blanche tracée au sol jusqu’à la salle à manger.
A cause de mon handicap, mes parents ont racheté un appartement sans étage. Nous vivons au rez-de-chaussée. Parfois, je m’en veux de leur compliquer autant la vie, mais que suis-je censée faire ? Ils ont travaillé le sol pour placer des lignes blanche, enlevée la marche de l’entrée pour la remplacer par une légère pente.
Je me hisse sur ma chaise en silence, et contemple mon assiette floue.
« — Qu’est-ce que c’est ? Je demande.
— Une omelette bien baveuse comme tu aimes, avec une tranche de jambon, réponds doucement mon père
— Super, merci maman. » dis-je avec un petit sourire.
Celle-ci s’approche de moi et me donne un léger baiser sur le front, je la laisse faire puis attaque mon omelette sans problème.
J’ai subi beaucoup de difficultés à mon entrée au lycée.
Un, je ne connaissais personne.
Deux, j’étais malvoyante.
Mes anciens amis le savaient déjà, donc c’était eux qui me guidaient à travers les couloirs, mais les nouvelles personnes que je rencontrais se montraient souvent exécrables envers moi.
Le premier jour au self, quelqu’un m’a lancé un « Hé l’aveugle ! Elle est où ta maman qui t’aide à manger ? ».
Bon déjà c’était ridicule, parce que je savais quand même me servir de couverts, ensuite j’étais malvoyante et après, bah clairement, ce type se moquait bien de moi ?
Alors, comme il restait là en attente d’une réaction quelconque de ma part, je lui ai dit :
« — Tu vois bien qu’elle est pas là, toi. Ou tu serais peut-être aveugle toi aussi ? Et de un, je ne suis pas aveugle mais malvoyante, et sache que je sais viser avec un couteau ».
Oui je peux répondre des choses comme ça parfois. Mais en vrai, c’est assez rare. Je n’ai jamais parlé à mes parents ainsi, et heureusement pour moi.
En tout cas, ça lui a cloué le bec au type, et il est parti en grommelant des injures et en marmonnant.
Les jours suivant, le type, nommé Wilfred Stevenson, me bousculait tous les jours et je ne réagissais pas. Il me faisait plein d’autres crasses en plus de ça mais je m’en fichais. Les gens comme ça ont juste du mal à accepter de se faire marcher sur les pieds.
« — Clara ? Tu m’écoutes ? m’interrompt ma mère.
— Hum ? Oh désolée je… je réfléchissais.
— A quoi ? demande mon père, curieux.
— Un truc. Tu disais quoi m’man ?
— Tu te souviens de ton ami d’enfance, Alex ? »
L’omelette passe soudain mal dans ma gorge et je manque de m’étouffer en entendant cette phrase. Alex… bien sûr que je me souviens de lui !
« — Oui, et bien ? Répondis-je après une gorgée d’eau
— Et bien… ma mère échange un regard avec mon père, Il a… perdu son père il y a maintenant un an, et sa mère vient de nous redonner des nouvelles aujourd’hui. Il n’ont pas de logement, c’était la propriété de Louis. »
Louis était le père d’Alex, il avait toujours été assez froid avec son fils, même avec moi, pourtant, il était la chose que Alex aimait plus que tout. Sa mère… c’était plus compliqué.
J’ai du mal à croire que ce type glacial et froid comme un iceberg soit décédé. Mais bon…
« — Du coup, cela te dérangerait s’ils venaient loger ici pour un temps ? demande ma mère.
— Ben… non. Mais ils dormiront où ? Demandais-je ce qui lui arracha un regard paniqué.
— Alex dormira sûrement dans ta chambre avec le lit de secours. Ella dormira dans le salon. Coupa mon père
— Hein ?! Ah non, c’est hors de question ! M’exclamai-je, il ne peut pas dormir dans le salon avec Ella plutôt ?
— C’est non, dit mon père sèchement. »
Je baissais la tête. Ça faisait maintenant sept ans que je n’avais pas revu Alex. Le jour où l’on s’était vu pour la dernière fois, on s’était disputés.
Je m’en souvenais comme si c’était hier. »
Voilà mercii, n’hésitez pas à laisser un commentaire..
Bisous
Minh An ♥
Trop cool je ne demande qu’une chaise le chapitre trois
Bonjour tout le monde, j’ai enfin décidé de révéler l’un de mes romans en espèrant que vous allez appréciez. Il s’intitule :
Deep in your eyes (au fond de tes yeux) – CHAPITRE I : Once upon a time
Il était une fois…
____________________________
« Salut, bonjour, bonsoir…
Je me présente, je m’appelle Clara Park Lee, j’ai 15 ans.
Je vis aux Etats-Unis, précisément à Chicago, dans un quartier de la ville de North Park. Je suis américaine, d’origine coréenne.
Je crois que le terme exact est coréo-américaine.
Je suis en classe de 2nde au Northside College Preparatory High School, dit plus communément Northside College Prep.
Mes parents sont plutôt riches, dirais-je, mais je ne m’en vante pas. J’ai honte de cette richesse. Mon père est un grand businessman du marketing, connu sous le nom de Philip Park.
Ma mère, elle, Hana Lee, est une ancienne idol de KPOP, activité auquel elle a dû renoncer pour mon éducation. Elle adorait ça, c’était sa passion, et cela lui faisait gagner sa vie assez facilement.
Quand à moi, je suis l’héritière de cette richesse, et de la voix de ma mère.
Je suis destinée à reprendre l’entreprise de mon père plus tard.
Pourtant… quelque chose cloche dans tout ça.
A la suite d’un incendie déclenché dans le foyer familial, j’ai perdu quelque chose de bien trop précieux…
***
Il est trois heures du matin. Je me réveille en sursaut par une odeur étrange de brûlé.
J’ouvre les yeux. Des flammes. Des braises. Une fumée plane dangereusement dans l’air, menaçant de m’étouffer. L’air est lourd, me pique la gorge, les yeux.
Les flammes encerclent mon lit. Je jette un coup d’œil vers la fenêtre, me paraissant si loin que je ne pourrais sûrement pas l’atteindre. Je me lève. Prends le pan de ma robe et l’amène devant ma bouche afin de ne pas respirer la fumée mortelle. Trop tard. Les flammes me brûlent les jambes, ma robe, mes cheveux… mes yeux.
Je vois trouble. Tout est noir autour de moi, les flammes perdent de l’éclat petit à petit…
Je sombre à mon tour dans l’obscurité, qui m’arrache un cri. Il résonne dans mes oreilles.
J’ai juste le temps de me sentir emportée par des bras inconnus, loin de ma chambre, de ce que j’aime, actuellement en train de partir en fumée, et de sentir un grosse bouffée d’air frais sur mon visage.
Papa… maman… où êtes-vous ?
J’ouvre les yeux. J’entends la ville au loin, des éclats de voix, tout près de moi.
Je les referme.
J’entends mes parents. Ma mère… je sens son odeur.
—Clara ! Ma chérie, oh mon dieu, nous avons eu si peur… on est là maintenant… tu peux ouvrir les yeux.
Je ne le fais pas. Ma mère répète. Je daigne enfin faire ce geste terrible, qui me brûle les paupières, les yeux. Ma mère hurle.
—Ses yeux ! Mon chéri, ses yeux !
Mon père restait silencieux.
A ce moment précis de ma vie, je me doutais que tout était perdu et que je n’allais plus jamais revoir le visage de mes parents, de ma couleur préférée, ni même mon propre visage. »
Voilà ! J’espère que ce premier chapitre vous a plu, n’hésitez pas à partager votre avis en commentaire et si vous voulez la suite ♥
Minh An
C’est génial j’ai trop hâte au chapitre deux
LA BOITE NOIR DU BABYPHONE: Bienvenue dans l’émission “une histoire, des frissons”, une jeune femme de vingt-cinq ans appelée Mathilde nous a raconté une histoire qui nous a particulièrement mis des frissons dans le dos… Voici son histoire :
“C’était en 2010 et j’avais douze ans. J’habitais dans une maison proche du périphérique de Brest. Ce soir-là, j’étais tranquillement en train de jouer avec ma petite sœur de six mois pendant que ma mère et mon père discutaient. Il pleuvait tellement fort que tous les moyens de communication étaient coupés.
Nous allions passer à table lorsque 3 coups retentirent à la porte. Qui pouvait bien toquer à une maison perdue à côté d’un périphérique, un soir de grosse tempête ? Quand mon père ouvrit la porte, je vis un petit garçon qui avait 7 ans, trempé avec une expression collée sur le visage que je ne comprenais pas : un soupçon de malice masqué par de l’inquiétude … Que pouvait-il bien faire là ? Mes parents le questionnaire mais sans réponse. Ma mère le fit enter car elle ne voulait pas qu’il attrape froid et elle lui dit qu’elle aiderait à rentrer chez lui. En conclusion, nous fîmes entrer un enfant dont on ne connait ni son âge, ni la raison de son apparition, ni son domicile mais seulement son nom : Victor. Nous n’avions aucun moyen de prévenir ses parents ou même la police. Ma mère a donc proposé de le garder à manger et à dormir. Ensuite, le lendemain, elle le raccompagnerait au poste de police.
Nous passons donc à table mais à ma surprise, le petit garçon n’avala rien mais fixait étrangement ma petite sœur Sarah. Ma mère lui proposa de dormir dans la chambre d’amis mais Victor préférait dormir dans le canapé qui se trouvait juste à côté de la chambre de Sarah. Je trouvais cela suspect… Nous allions nous coucher et ma mère activa le babyphone.
Le lendemain matin, je trouvai mon père lisant le journal et soudainement, je vis ma mère revenir du salon, stupéfaite. Elle nous demanda : “Avez-vous vu Victor ?”. Nous lui répondîmes non de la tête et elle nous informa qu’il n’était plus dans le canapé. Mon père, laissant ma mère dans son questionnement, alla lire le journal et tomba sur une actualité qui le fit crier de stupeur. En effet, un jeune garçon prénommé Victor était mort d’une crise cardiaque depuis deux semaines. A côté de cette information il y avait une photo de ce petit garçon, et bien que cela paraisse inconcevable il ressemblait comme deux gouttes d’eau au Victor que nous avons accueilli hier soir.
Pour conclure avec cette nouvelle effrayant maman arriva pour nous annoncer que Victor avait quitté la maison pendant la nuit. Englouti, rongé par l’incompréhension nous patientions le réveille de Sarah pour discuter ouvertement et sans devoir chuchoter du fait. Vers midi ma mère commença à s’inquiété car elle n’entendait aucun soufflement ni ronflement provenant du babyphone situé dans le salon. “Mathilde tu veux bien aller réveiller ta sœur s’il te plaît”.”
Je suis désolé, je ne suis pas sûr de pouvoir continuée, j’ai encore ces images dans ma tête…
“Ma sœur était étendue dans son lit à barreaux accompagné d’une épaisse couche de sang, une plaie séparait son corps en deux où jaillissaient ses entrailles…. Après l’autopsie on révéla que son cœur avait été arraché sans que personne ne sache comment ceci aurai pu se produire. Cette brusque absence de cœur lui aurait provoqué la mort. Après quelque temps l’enregistrement du baby phone fût relevé ; pendant cette nuit-là des “soufflements” et des pleurs de bébé
avait été entendus. Depuis ce jour ma famille et moi sommes restés dans l’incompréhension et la tristesse de la perte de Sarah.”
C’était l’émission “’une histoire, des frissons », merci et bon
Salut les filles je vais publier le chapitre 1 de mon histoire : la rentrée au collège !
C’est parti :
Pourquoi j’ai fait ça ? Je me dis en regardant à mes pieds.
C’était ma tenue de rentrée je l’avais porté au petit déjeuner et j’avais fait une grosse tâche de jus d’orange.
– Bon je vais mettre mon teddy et un short noir, ça fera l’affaire.
En fait non, j’ai trop de poil sur les jambes. Plutôt mon pantalon large noir avec…
– Maman, j’y vais ! Je dis à ma mère en fermant la porte 1 heure plus tard.
En fait je suis Olivia, j’ai 11 ans et je rentre au collège. Je suis plutôt populaire ( de base ) enfin pas trop. Un peu, quoi.
J’ai chaud. Pourquoi-ai je mis un pantalon ? Ah oui c’est parce que j’ai des ratons laveurs sur mes jambes.
– Hey, Olivia ! On fait le chemin ensemble ? Dis une voix derrière moi.
Je retourne, c’est Leo, mon crush depuis toujours.
– Euh, oui. Enfin si tu veux je t’oblige pas. Enfin voilà quoi. Je lui réponds toute rouge
Comment j’ai fait pour être aussi gênante ?
– J’accepte. Dit-il rieur
– Euh, ok. Je lui dis
– C’était bien les vacances, Olivia ? Me demande t-il avec son sourire craquant habituel.
– On est arrivé, à tout à l’heure. Je lui dis en rejoignant mes trois amies.
– Salut Olivia. Me dit-elle en chœur
– Leo à insisté pour qu’on fasse le chemin ensemble.
– Cool. Me dit Maude d’un ton ironique
Maude n’est pas sympa avec moi. C’est l’amie de mes amies, du coup on traine ensemble. Elle aussi est amoureuse de Leo, mais en plus elle est joli, et cool. Pas comme moi. Elle est courageuse et lui a demandé de sortir avec elle, et heureusement il lui a dit non.
– C’est cool que le premier jour est réservé aux sixième. Me dit Astrid
Elle aussi n’aime pas trop Maude, elle lui a volé son crush : Enzo. Il a dit oui pour sortir avec elle, mais Maude lui a demandé 1 jour après et il a dit oui. Le pire c’est qu’elle est amoureuse de Leo alors qu’elle est en couple.
– Oui c’est cool. Je lui répond
– Bof. J’espère qu’ Enzo et Lei seront dans la même classe que moi. Dit Maude en rajoutant sur le Enzo et Leo.
– J’espère pour toi. Lui dit Leni une pote a moi qu’aime beaucoup Maude
La directrice est arrivée et elle a dis :
– C’est l’heure de rentrer les sixièmes.
On rentre et c’est si grand. La cour doit faire 3 fois plus grande que celle d’avant.
Tous les sixièmes savais jeter sur la liste.
– Cool je suis avec Maude. Dis Leni
– Et moi avec Enzo. Dis Astrid avec des cœurs dans les yeux.
-Olivia, t’es avec Leo. Dis Maude avec aucune bienveillance dans son ton.
Voilà pour l’instant c’est fini je veux tous vos commentaires, des points positifs et négatifs.
Merci !
C’est trop bien !!!
Ouais trop cool
Bonjour j’adore écrire je rêve de devenir écrivaine voici le chapitre 1 des fantômes de minuits : Christiana dort c’est le soir mais pour elle impossible de s’endormir elle pense et repense à son père qui est décédé depuis ses trois ans et tous d’un coup les larmes lui monte au yeux et la elle entend une voix mystérieuse lui dire – Christiana la mort de ton père est mérité apparemment c’est même à cause de toi. Christiana a peur elle regarde par la fenêtre et vois une ombre elle crie – Il y a quelqu’un ? et la elle entend plusieurs voix En même temps lui dire – Haha nous somme les fantômes de minuit et nous venons t’empêcher de dormir Christiana sanglote – Non ce n’est pas possible ce ne sont que des voix que j’ai l’impression d’entendre. Elle se répète dans sa tête – ce n’est qu’une impression, ce n’est qu’une impression. Mais c’est voix mystérieuse l’empêche vraiment de dormir avec leurs rire maléfique. Christiana s’enroule dans sa couverture mais les fantômes l’entoure et Christiana arrive à peine à les distinguer une qui avait un œil crever une avait les cheveux si long et si mal coiffé qu’on dirait réponse version horreur Christiana appela sa mère mais elle vie sa mère avec un sourire maléfique lui dire – haha Christiana tu croie vraiment que je t’aime en vérité tu n’est qu’une enfant gâter et moche. Christiana sanglotât et d’un coupe elle vit le soleil se lever elle coura vers le couloir en se disant que ce n’était qu’un cauchemar…😨 c’est moi sushine je suis de retour j’espère que mon histoire vous a mis des frissons dans le dos, rendez vous au prochain chapitre. Dite moi dans les commentaires se que vous en avez penser.
Bonjour !
Voici mon premier chapitre d’une histoire :
Bonne lecture !
1
L’homme malheureux
Il était une fois, dans une vieille cahute au fond des bois, vivait un pauvre homme mystérieux, père de deux enfants, des jumeaux, qui vivaient eux aussi dans cette chaumière. Ils n’étaient encore que des bébés. La mère des nourrissons était morte la nuit de leur premier jour d’une grave maladie incurable. Ses dernières paroles furent ; appelle-les… Diane… et… Léon… adieu…. Le souffle de la femme faiblit, puis s’éteint. Le père sanglota durant des mois. Sa femme était la seule raison de vivre pour le père, qui sombra alors dans une profonde tristesse. Si profonde, qu’il n’avait pas la force de bercer ses enfants adorés, car cela lui rappelait la photo de sa femme qui berçait les jumeaux. Cette photo était très chère pour l’homme. Inutile de dire qu’il pleurait en la regardant. La photo représentait la femme de l’homme, les jumeaux de un jour dans ses bras, le visage l’air malade. Il savait, qu’à lui seul, il ne pourrait jamais s’occuper éternellement de ses enfants…
Un jour, alors qu’il préparait tristement de la soupe, il entendit un petit coup provenant de l’entrée. Il s’approcha de la porte d’entrée, laissant bouillir le potage. Il ouvrit la porte, et s’aperçut que c’était la grand-mère de sa femme, qui était aussi la doyenne de l’humanité. Bien que ce ne fut pas sa grand-mère, la vieille considérait l’homme comme son petit-fils. En 1962, cette femme incroyable avait deux-cent dix-neuf ans. Elle apportait souvent de l’aide ou à manger au père de Diane et de Vincent. Ce jour-là, elle vint donner un conseil au pauvre père.
– Essaie de te remarier, Jean. Je sais que ma petite-fille comptait beaucoup plus, mais c’est la seule solution pour sauver ces enfants… Leur vie dépend de toi.
– Mais… ! protesta l’homme, ils…
– C’est ou ton bonheur, ou le leur.
– Mais… ! Si je passe la journée à pleurer devant une femme, je n’aurai jamais une chance qu’elle m’aime !!!
– Tu vas devoir faire un effort pour te retenir de pleurer. C’était ma fille, je suis triste aussi… Mais j’évite d’y repenser !
– Comment faire pour oublier sa mort ?! rétorqua le père, je… je…
– La question n’est pas d’oublier sa mort, voyons ! dit la vieille femme en souriant aimablement, il faut que tu voies le bon côté des choses… Dis-toi qu’au moins, elle ne souffre plus de sa maladie, là-haut ! Dis-toi que c’est ta bonne étoile, maintenant… !
– C’était mieux quand elle était vivante !!! sanglota le père. Je l’aimait tant !
– Et moi donc, accorda la vieille en essuyant une larme.
Soudain, ils entendirent un gros « BOUM ! » provenant de l’endroit où l’homme avait laissé Diane et son frère.
Affolé, l’homme veuf, qui aimait ses enfants tout autant que sa femme, courut vers le petit salon crasseux. Il se souvint avoir posé ses enfants sur le fauteuil en toile de jute.
À l’horreur du père aimant, c’était le cadre contenant la photographie de sa femme qui s’était brisé. C’était celle-ci qui avait gravé les motifs sur le cadre, celui qui venait de s’être cassé en morceaux sur le carrelage poisseux. Le père poussa un hurlement :
– NOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!
– Que se passe-t-il ?!? demanda la vieille depuis l’entrée, il y a un problème ?!?
– NOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!! hurla l’homme, MON PORTE-BONHEEEEUUUUR !!!
La vieille accourut aussitôt dans l’étroit salon. Elle réconforta l’homme :
– Jeannot, tu n’as qu’a mettre les morceaux du cadre dans une jolie petite boîte… !
– Ah oui !? s’emporta le père, secoué de sanglots, TU PENSES VRAIMENT QUE J’AI UNE JOLIE PETITE BOÎTE ICI ?!? LA SEULE BOÎTE QUE J’AIE EST EN CARTON !!! JE SUIS PAUVRE COMME UN CLOCHARD, ET J’AI DE LA CHANCE D’AU MOINS AVOIR UN TOIT DÉGRADABLE ET DES MURS INSTABLES !!! s’effondra le père, DONC…
– Allons… Et si tu venais vivre un peu chez moi, le temps de t’en remettre ? Tu pourras rester là-bas tout le temps que tu voudras…
– D’accord. accepta l’homme, vous êtes admirable.
– Tutoie-moi, Jeannot… Appelle-moi Grand-Mama, comme Manuelle, ma petite-fille (et ta femme) m’appelait. S’il-te-plaît…
– D’accord, je v… euh, te le promet… Grand-Mama. dit le père en retrouvant ses esprits.
Quelques jours plus tard, l’homme avait quitté sa baraque pour rejoindre, avec son aide, le Prestigieux Palace de Grand-Mama. La doyenne de l’humanité portait les deux enfants, tandis que le père tenait la petite boîte en carton comportant le cadre brisé, et la photo.
Coucou, ça a l’air intéressant et je me demande bien ce qui va se passer! 👍👏😃
Juste au début j’ai l’impression qu’il y a beaucoup de répétitions avec “l’homme” mais c’est peut-être juste moi 🤔
Et aussi au départ la femme dit d’appeler les enfants Diane et Léon et plus tard on voit qu’ils s’appellent Diane et Vincent… ? C’est fait exprès?
Pour ma pars , j’écris une histoire .
Hey !
Comment ça va ?
Suite à vos retours (trop mignons et gentils d’ailleurs !), je vous publie ici le chapitre 2 de Ad Astra !
Vos commentaires m’aident beaucoup dans ma correction, n’hésitez pas à m’en faire ! 🙂
-9 Mai 1789-
Ne pas y songer, ne pas y songer.
Mes mains plongent gracieusement dans le bol d’herbes aromatiques, que j’ajoute au plat que je prépare. Un délicieux fumet s’échappe de la marmite, où cuit paisiblement les légumes que j’ai soigneusement coupés auparavant.
Je me pers dans le spectacle du crépitement du feu et laisse divaguer mes pensées.
Tu ne seras plus la seule. Tout l’amour de ta mère sera porté sur lui. L’enfant.
Je sers les dents, en tentant de faire mes pensées, si négatives. Je le sais, que Mère ne m’abandonnera pas. Lorsque j’était petite, elle me jurait chaque soir que jamais nous ne serions séparées.
« Ou que nous serions, toutes les deux, je serais toujours auprès de toi. Ici. » avait-elle fait, en me touchant le côté droit de la poitrine.
J’en avais donc déduit que ma mère serait toujours physiquement près de moi.
Des pas discrets retentissent derrière moi. Mère m’observe depuis le coin de la porte, en pensant passer inaperçue.
Un vague de tristesse s’empare de moi. J’aimerais vraiment que Mère revienne auprès de moi, après avoir eu mon petit-frère. Je n’ai jamais eu d’autre famille qu’elle. Elle est d’ailleurs la seule personne que je connaisse.
– Quand est-ce que tu pars ? je demande, d’un ton sec.
Je continue à observer le feu danser paisiblement, tandis que j’essaie d’apercevoir du coin de l’œil la silhouette de ma mère. Je peux voir ses jambes croisées depuis ma position.
Cette dernière s’approche de moi, puis m’enlace.
Surprise, je me laisse faire. Mère est décidemment bizarre en ce moment. J’espère qu’avec la venue du bébé, elle reprendra ses agissement « habituels ».
– Ce… soir. J’ai besoin d’un jour de marche pour arriver au village le plus proche… et…
Ma génitrice laisse sa phrase en suspens.
Elle renifle bruyamment, et je ne peux m’empêcher de me tourner pour l’apercevoir entièrement.
Ses yeux sont rougis par l’émotion. Elle est très belle quand elle pleure. Même quand elle ne le fait pas d’ailleurs. Contrairement à moi, qui ai le visage d’un crapaud écrasé par une charrette.
Je n’aime pas voir Mère triste. Tout au fond de moi, j’ai l’impression qu’une main s’empare de mon cœur et le serre, jusqu’à que je trouve une solution pour voir de nouveau son si beau visage sourire et rire aux éclats.
Je cours enlacer Mère et la serre, sans lui faire mal. Maintenant que je sais que de la vie est présente dans son ventre, si rebondi, je m’efforce de ne lui faire aucun mal.
Son léger parfum s’empare de mes narines et me fait repenser à tous ces souvenirs, où je voyais s’enfuir l’ombre de ma seule connaissance dans la forêt. Le plus lointain souvenirs remonte au jours précédant mes 11 années consécutives, où Mère avait du « s’absenter », pour une obscure raison.
« Nous avons besoin de provisions » fut-été sa première excuse.
La seconde, elle, était bel et bien « réelle » (non que je dises que les autres étaient fausses, à chacun de ses retours, Mère revenait toujours avec ce qu’elle m’avait promis).
« Tu as besoin de vêtements de jeunes filles. Je pars te les acheter. Sois bien sage jusqu’à mon retour ! » m’avait-elle annoncé, mot pour mot.
La seule chose qui me soufflait que ces raisons n’étaient pas celles qui la poussaient à partir, était la date qu’elle choississait pour s’éclipser. Toujours quelques jours précédant mon anniversaire.
A chacun de ses retours, elle se chargeait de me demander si quelque chose d’étrange était arrivé. Ma réponse avait toujours été négative. Peut-être attendait-elle qu’une chose surnaturelle m’arrive ? Dans ce cas, pourquoi me laisser seule ?
Tant de questions sans réponses !
Je romps notre étreinte, à Mère et moi. Elle lance un regard vers le feu, qui attirait mon regard il y a peu.
– Je finis de réunir mes affaires et je file. Je suis si désolée de partir ma chérie…
~*~
La Révolution française était un événement majeur qui s’est déroulé de 1789 à 1799 en France. C’était une période de changement politique et social où le peuple français s’est révolté contre la monarchie absolue et a cherché à instaurer une société plus égalitaire. La Révolution a abouti à la chute de la monarchie, à la création de la Première République et à des réformes importantes telles que la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. La Révolution française a eu un impact profond sur l’histoire de la France et du monde.
La Révolution française a également eu un impact significatif sur les droits des femmes. Les femmes ont joué un rôle actif pendant la Révolution, participant à des clubs politiques, rédigeant des pamphlets et organisant des manifestations. Cependant, malgré leur implication, les droits des femmes n’ont pas été pleinement reconnus. Ce n’est qu’au cours des décennies suivantes que les mouvements féministes ont commencé à revendiquer l’égalité des droits pour les femmes en France. C’est un aspect important de l’héritage de la Révolution française.
NDA : Je m’excuse pour ce si cours et ennuyeux chapitre, mais je n’ai en ce moment pas trop d’idée d’écriture (mes idées sont plus concentrées sur le dénouement de l’histoire). J’essaie donc de combler l’écriture grâce à des infos sur cette période historique de l’histoire. Vraiment, je m’excuse de vous faire lire ce chapitre, il est vraiment pourri (selon moi)… Merci beaucoup de me lire, de suivre mon histoire et de commenter si gentiment ! 🥰 Que diriez-vous de m’aider à trouver un nom à ces petites infos sur la révolution ?
(Au passage, je vous écrit ici mot pour mot ce que j’ai également noté dans mes chapitre Wattpad ! Si jamais vous souhaiteriez me suivre, ou juste lire Mon Piano Sourd et Ad Astra en intégralité, voici mon compte : Petite_Brise !
Bises 🙂
PatteDeChat
Très très belle histoire !!! 🙂
Coucou, je ne trouve pas ton chapitre si mal que ça!
C’est juste que la deuxième partie, on dirait qu’elle ne fait pas vraiment partie de l’histoire, genre que c’est un petit cours d’histoire intégré dans ton livre en bonus 😅
Sinon j’ai vu qque petites fautes mais je veux pas faire la prof de fr reloue, surtout qu’elle est bien ton histoire!
Faudrait peut-être que j’installe WattPad du coup 🤔🙂
Salut à toutes les filles ! Je voulais juste vous dire de croire en vos rêves. De croire en vous et ne vos talents pour l’écriture ou autre chose. On est fortes !!!
Ad Astra | Chapitre 1 |
Avant que je ne vous raconte mon histoire, il faut que vous sachez une chose : je suis une enfant illégitime du roi Louis XVI, et rien que pour ça, je risque encore chaque jour ma vie.
Ma mère et lui se connaissait depuis tout petits. Ma grand-mère maternelle était unes des meilleures amies secrètes de Marie-Josèphe de Saxe, l’ancienne reine du royaume de France, ainsi que ma grand-mère maternelle. Mes deux parents étaient donc souvent ensembles, étant enfants.
Très vite, un sentiment amoureux se développa entre eux. Et voilà que je pointai le bout de mon nez, dans le ventre de Mathilde Galopin. Rapidement, ma mère pris la fuite. Car elle avait un mystérieux pouvoir qui lui avait prédis l’avenir : la tête de Louis XVI serait tranchée, et celle de toute sa famille et des autres nobles, non consentants au régime de la « Terreur », entre 1793 et 1794. Nos têtes à nous deux seraient plus tard tranchées, si nous restions dans le château de Versailles, aux compagnies de mon père. De ce fait, je n’ai jamais vu la tête de mon géniteur, si ce n’est que sur une peinture.
Notre famille transmettait d’étranges pouvoirs, de mère en fille, depuis des générations. Celui de ma mère était la vision, celui de ma grand-mère, Esther Galopin, la télépathie, et le mien devait se manifester bien plus tard, vers mes 18 ans. Mais rien ne s’était déroulé comme prévu, et je peux avoir de la chance d’être encore en vie.
« Ad Astra, ma chérie, garde la tête dans les étoiles. »
~ ** ~
-9 Mai 1789-
Le chant mélodieux d’un oiseau des bois m’éveille de mon sommeil. Une légère brise s’abat sur mon visage, en me faisant prendre conscience que j’étais censée étendre le linge ce matin.
Je vis dans une ancienne maisonnette depuis mon plus lointain souvenir, perdue dans les bois. A l’intérieur de notre habitation, à ma mère et moi, se trouve le nécessaire pour y survivre : une cuisine, afin d’y préparer des plats, avec des ingrédients que nous trouvons nous-même ou, le dimanche, une dinde que je ramène du marché ; deux chambres, la plus grande pour Mère, et la plus petite (mais bien plus colorée !) pour moi. Il y a bel et bien une autre pièce, mais ma génitrice m’en interdit l’accès, si bien que je n’ai jamais mis les pieds à l’intérieur. La porte l’y conduisant est fermée à double tour, attisant bien plus ma curiosité que si elle était ouverte.
Je choisis en vitesse une robe à enfiler ainsi qu’une rapide coiffure et file dans la forêt, afin de me débarbouiller dans le lac. Celui-ci est d’une beauté à couper le souffle, surtout au lever du soleil.
Je n’ai pas le temps de m’attarder, il faut que je me dépêche !
Je pique une rapide tête dans la source d’eau claire, puis me sèche en vitesse avec la serviette que j’avais emportée avec moi. Il faut que je me vêtisse au plus vite. Mère m’a bien prévenue : personne ne doit jamais me voir seule, nue, en particulier s’il s’agit d’un homme.
Une fois ma robe et mes souliers enfilés, je cours en direction de chez-moi.
Au loin, se dresse la vieille maison. La peinture ornant jadis ses briques s’est craquelée, mais Mère et moi trouvons la devanture encore plus ravissante qu’elle ne le devrait sûrement être auparavant. Nos fenêtres sont également très simples : pour y faire passer la lumière, il suffit d’en retirer le volet et pour les cloître, il n’y a besoin que d’y rabattre la planche de bois.
Je contourne les murs de mon habitation, afin d’arriver à l’arrière de celle-ci, où se trouve le lavoir et le fil à linge.
Mais, arrivée là-bas, j’y découvre ma mère, en train de faire mon travail, à ma place.
Un sentiment de gêne et de profonde honte m’envahit. Si je m’étais éveillée plus tôt, j’aurais pu le faire ! Je n’aurais pas dû veiller si tard, hier soir, en écrivant la suite des aventures de Perrine, la petite servante aux pouvoirs extraordinaires, dont j’inventais les péripéties.
-Bonjour, Mère. Désolée d’être restée endormie si longtemps, c’est la première fois que cela m’arrive. Je vais prendre le relais.
Mère, qui ne m’avait jusque là pas remarquée, s’avança vers moi pour me faire une embrassade. Depuis quelques temps, voilà maintenant plusieurs moi, je la retrouvais à avoir de curieux comportements, comme me faire des enlaçades plus fréquentes, ou se toucher le ventre, qui s’arrondissait de jours en jours.
Nous nous ressemblions vraiment beaucoup. J’avais hérité de ses cheveux blonds, quasiment blancs, de ses yeux vert d’eau en amande, ainsi que de la forme de son visage. Cependant, je possédais un petit nez en trompette (que je trouvais ridicule) et de petites lèvres, que je ne tenais pas de Mère. Mais je ne m’étais jamais posée plus de questions au sujet de cela à ce jour.
Cette dernière s’assit à terre et me regarda étendre le linge restant sur le fil en corde que nous avions trouvé dans la forêt, nettoyé puis attaché. J’aimais plus que tout me trouver à l’extérieur, avec la légère brise, sentant ma forêt bien aimée, traversant mes cheveux blonds immaculés.
Une fois ma tâche terminée, je rejoignis ma mère sur l’herbe, et me colla contre elle.
-Astrée, je suis désolée ma chérie mais…
Oui, je me nommais Astrée. Un prénom d’origine grecque, qui signifie « constellation de la Vierge ». Cette constellation d’étoile se situe entre « le Lion », à l’ouest et « la Balance », à l’est. A l’œil nu, la Vierge, ressemble à une boîte déséquilibrée selon ma mère mais moi, je n’y voyais… rien du tout. Seulement des étoiles, inaccessibles, dans le ciel nocturne. Si je me nommait comme tel, c’est en principale raison du jour de ma naissance, le 11 Mai 1774.
Je n’avais aucune idée de ce que ma mère voulait m’informer. J’espérais seulement qu’elle ne serait pas absente pour le jour de mon anniversaire, qui arriverait dans deux jours. Comme l’année précédente. Et celle d’encore avant. Chaque année, j’espérait. Mais chaque année elle me laissait seule, pour je ne sais quelle obscure raison.
-Mais quoi ? Vous allez avoir un imprévu, vous empêchant, une nouvelle fois, d’être présente le jour de mon anniversaire ?
Mère ne répondit pas, et fuit mon regard. Elle posa une nouvelle fois sa main sur son ventre, et coula un regard plein de gentillesse envers moi.
-Ecoute, Astrée. J’aurais tellement aimé être présente ce jour, pour toi, mais j’ai en effet un imprévu… Ne me demande pas comment je le sais, mais, je…
Elle laissa sa phrase en suspens, attisant ma curiosité. Ma mère ne m’avait jamais sortit ce genre de discours. Ses phrases étaient toujours claires et limpides. Et elle aurait dû me blâmer pour lui avoir répondu de cette manière, un petit peu plus tôt.
-Astrée, ne me demande pas comment je le sais, mais je vais avoir un enfant le jour de ton anniversaire. Ton petit frère.
A suivre…
PatteDeChat
Trop bien 👍
Juste on devrait pas dire “il faut que vous sachiez que” ? Tu m’as mis le doute 😅😆
J’ADORE !!! Une très belle histoire très bien écrite, c’est trop beau ! Bravo !
Je veux la suite !!!
OMG !!! mais c’est incroyable ! tu as tellement de talents !!! continue sur cette lancée tu pourrais faire de grandes choses ! je veux la suiiiiitee !!
Salut super histoire vraiment c’est juste que je n’ai pas trop compris le début c’est pas pour être méchante hein
Hey !
Comment ça va ?
Oui, je fais mon grand retour ! Excusez-moi de ne pas avoir continué à publier MPS (Mon Piano Sourd), mais c’est vraiment super compliqué pour moi de tout réécrire sur le site (surtout que je dois être dans les chapitre 30)…
Si jamais ça vous dit, je suis en train d’écrire une nouvelle histoire (en parallèle avec MPS bien sûr !) !
PattedeChat
Je veux bien que tu publies l’autre histoire, et j’espère qu’on reverra MPS !!!
Tu as écrit “Mon piano sourd” sur un support papier ? 😱 bravo tu es courageuse moi à chaque fois j’ai trop mal au poignet pour ça 😂 (+c’est mal écrit alors bon 😆)
Sinon c’est déjà posté alors je vais vite voir ça
Et juste, tu disais que tu devais tout réécrire sur le site… pourquoi ? Il suffit de copier-coller, non ?
Elle a fait son histoire sur papier
Coucou !
Comme convenue, voici la suite de l’histoire, bonne lecture !
» PDV : Adonis
Le médecin revint avec une dame aux cheveux noir attachée en couette et a la blouse aussi blanche que ses dents, qui me sourit a son entrée dans la pièce.
– Je suis le docteur Athéna, enchantée. Alors, est-ce que tu vas mieux que tout à l’heure ? – demanda-t-elle –
– je perçois des petits sifflements dans mes oreilles mais ils sont moins intenses qu’a mon réveil – lui ai-je répondue –
Elle regarda le médecin en souriant, tout deux semblaient heureux de ma réponse. Elle continua à me parler mais je n’entendais plus rien. Mes mains devinrent soudainement lourdes, mes jambes s’enfoncèrent dans le matelas du lit tel des clous, mon corps lâcha et mes yeux partirent en arrière. Cette sensation de partir était la pire, voir le monde en flou, n’entendre que des bruissements, voir la machine a ma gauche ne représenter qu’une ligne droite, quand a sa sonnerie, je la percevais plus comme un BIP sans arrêt. Le monde autour de moi se mit a courir, les infirmières arrivèrent en trombe amenant le matériel médical requis pour l’intervention en question. Elles devaient me réanimer, me faire revenir a la vie pour pouvoir réentendre mes battements de cœur.
PDV : Athena
Michael entendis les paroles d’Adonis, il me sourit et vint même a dire : « c’est génial ! » Lorsque je regardai Adonis, elle souriait mais elle semblait ailleurs, ses yeux tout deux cernes firent tout à coup un tour, son corps convulsa soudainement, l’appareil ECG à sa gauche devint qu’une seule et même ligne sans fin. Je me précipitai sur son lit et appuya sur le bouton rouge d’urgence 10 fois consécutives.
Nous avions réussis à gérer Adonis, à la réanimer. Ses convulsions avaient été extrêmement effrayantes. J’allai voir un patient, il s’appelait Joris, il avait les pupilles dilates et ne réagissait a aucun des mes mouvements. Je décidai de le arder en observation pour la soirée. Je retournai au bureau et bue mon café, lorsque notre tableau de bord d’urgence afficha « salle 301 ». Je m’étouffai avec mon café que je reposa. Je partis en direction de la chambre indiquée. Adonis qu’est ce que tu as fait…
A mon arrivée, il n’y avait rien. Adonis avait disparue. Les appareils médicaux nous prévenait de sa disparition. Alors que tout le monde se précipitaient dans les autres chambres pour voir si elle n’y était pas, je me rappelai d’une conversation a son propos. La pluie. Elle aimait la pluie. Je regardai par la fenêtre pour confirmer mes soupçons, il pleuvait. Direction l’extérieur.
Lorsque je passai les portes coulissantes, je la vis, debout les jambes tremblantes, elle regardait le ciel, elle regardait la pluie, l’orage. Soudain, elle s’écroula par terre, sans un bruit, tel une plume flottant sur l’eau. Je courue vers elle, je me jetai par terre et posa sa tête sur mes genoux en caressant ses cheveux. Elle pleurait, de joie. Je lui chuchotai que tout irait bien lorsqu’elle fut prise d’un rire incontrôlé venant du plus profond de son cœur, elle riait sous la pluie, heureuse comme jamais. Je vis Michael arriver, une seringue a la main, rempli d’anesthésiant. Il lui planta dans le cou et injecta le liquide. Malgré tout, elle continua à rire jusqu’à se que l’anesthésiant fit son effet. Lorsqu’elle tomba dans mes bras, je me relevai là portant. Elle n’avait que 15ans et ce qui lui arrivait était tout simplement injuste. »
Alors, votre avis sur ce chapitre ?
Bisoussss
⚡§țãňğëř ţhïňğś ⚡
Très beau chapitre encore ! Tu sais ménager le suspense ! J’ai hâte d’avoir la suite ! Bisous 🙂
IL FAUT ABSOLUMENT QUE TU PUBLIES LA SUITE PARCE QU’IL Y A TROP DE SUSPENS. 😅😂
Bonjour ! C’est la première fois que je poste une histoire ici alors j’espère qu’elle vous plaira, je suis encore en cours d’écriture mais le début du premier chapitre donne ça :
« PDV : Adonis
Il fait froid. Mes fines paupières s’ouvrent malgré la lumière éclatante présente dans la pièce. Je suis installé dans un lit d’hôpital, le bras perfusé. Une sonnerie répétitive et assez désagréable venant d’une sorte de boite se trouve a ma gauche. Des milliers de fils me relient aux appareils de l’hôpital présents dans la chambre. C’est alors que je distingue une présence dans un petit fauteuil bleu au fond de la pièce, les yeux fatigués, les cheveux en bataille, il dort. J’ai beau le regarder encore et encore, je ne le reconnais pas. Je ne me rappelle de rien, même pas de ce qu’il m’est arrivée. Soudain, alors que j’étais plongée dans mes pensées, la porte de la chambre s’ouvre et laisse entrer une infirmière qui se précipite vers moi, son bloc note a la main, dès qu’elle me voit réveillée. Elle me fait une série d’examens et repars. Elle revient accompagnée d’un jeune médecin. L’arrivée bruyante des deux soignants réveille le garçon sur le fauteuil.
– Bonjour Adonis, je me présente, je suis le docteur Michael, c’est moi qui suis chargé de m’occuper de toi. Alors comment te sens-tu ?
– Adonis…. c’est mon nom ?
– Oui pourquoi tu ne t’en souviens pas ?
– Non…
– Dit moi, dit-il anxieux, te rappelles-tu de quelque chose ?
– Mmh…pas vraiment non…
Il sorti de la pièce.
– Il revient ne t’en fais pas ! me rassura l’infirmière avant de sortir à son tour
Je me retrouvai seule en présence du jeune garçon. Il me fixa. Il s’approcha soudainement et pris ma tête entre ses mains, puis il posa un baiser sur mon front avant de m’enlacer et de prononcer :
– Tu m’as manqué idiote….
Les larmes me montèrent alors aux yeux sans prévenir et commencèrent à rouler le long de mes joues.
PDV : Athena
Il est 7h lorsque je me lève. Il fait encore nuit. Je sors de mon appartement, la brise matinal est particulièrement fraiche en ce jour d’hiver. Je demarre ma voiture et m’engage sur la route enneigée menant a l’hôpital. Arrivée là-bas, j’enfile ma blouse de travail ainsi que mon bagde que j’attache autour de mon cou. J’entre dans le batiment nord A la ou je travaille, puis je me dirige vers le bureau ou je retrouve mes collegues de travail. Tous sont la, sauf Michael un de mes amis proche. Je consulte mon planning ainsi que la liste des patients en attente. Direction Amelie 11 ans chambre 204. La consultation fut assez rapide, malaise, fatigue, perte de poids rapide, peur de la nourriture. Amelie est atteinte d’anorexie, un trouble du comportement alimentaire. Une fois le bilan fait à ses parents, je retourne au bureau. Soudain alors que je me rapprochais du bureau, un amat de personne se précipitent autour d’une seule, Michael. Lui-même se prend la tete dans ses mains, ce qui est loin d’etre naturel. Je me précipite vers la foule d’empolyés et l’attrape avant de sortir du bureau en direction du couloir.
– Que se passe-t-il ? – ai-je dit –
– Un souci avec une patiente – il a répondu –
J’avais envie d’en savoir plus, il le comprit et s’empressa de me raconter.
– Je ne sais pas si ca te dis quelque chose, Adonis ?
– Ah oui je vois, chambre 301 ?
– Oui exactement. Eh bien, je viens d’aller la voir et, elle a des symptômes surprenant…
– C’est-à-dire ?
– Elle…elle a perdu la mémoire.
– QUOI ??! Mais ca n’a rien à voir avec les symptômes de sa maladie !
– Oui je sais, c’est pour ca, j’ai le cerveau qui va exploser si j’y retourne seul.
– Tu veux que je passe voir ?
– Si tu as le temps se serait gentil oui- finit-il par avouer –
– Laisse moi amener mon rapport au bureau et j’arrive – lui ai-je repondue – »
Alors, vous en pensez quoi ? J’espère que ca vous a plu ! Dites moi dans les commentaires si vous voulez la suite !
Plein de bisous et passez une bonne journée !!! ❤
✿.。ꇙէ𝔯𝔞𝙣𝕘૯𝔯է𝖍𝖎𝑛𝕘ṧ.:* ☆
C’est super, tu écris très bien et ton histoire est passionnante, bravo ! Je veux bien la suite !
Merci beaucoup ton commentaire redonne vraiment le sourire !
Je met la suite en ligne !
J’aime bien ! On se demande vraiment qu’est-ce qui a pu arriver à Adonis ! Heureusement pour moi le chapitre deux est déjà posté 😂
Caroline, la fille aux cheveux bleus/violets, tome 1 : Caroline chez les sorciers
Chapitre 2 : Et si tu formais Peace and Love ?
Le Kate Express TGV ralentit progressivement jusqu’à s’arrêter devant une petite gare.
Caroline, Vera et Genna attrapèrent et leurs valises et leurs animaux ( Genna avait une souris, comme Vera) et se dirigèrent vers la sortie. Une femme très grande cria, comme sur la rue des Magiciens :
« 6e ! Par ici les nouveaux ! 6E ! »
Suivie de ses amies, Caroline avança jusqu’à la, sûrement, professeure. En effet, lorsqu’ils furent une vingtaine, elle fit :
« Je suis Mrs Roberts de l’Apprentissage des Changements Animal à Humain. Je vais vous guider jusqu’au château. »
Tous le monde était très impressionné. Ils marchèrent quelques minutes avant d’arriver devant un large troupeau de licornes.
« Vos bagages seront transportés dans vos chambres, pas d’inquiétude ! »
Laissant ses bagages là, Caroline, dont les cheveux, d’excitation, étaient devenus bleus, grimpa sur une licorne. Se tenant par la corne, elle sentit le pelage très doux de l’animal contre sa joue. D’un claquement de sabots, la créature féerique s’envola à travers le ciel qui devenait noir. Elle sentait les autres, sur leurs licornes, mais pour elle, plus rien ne comptait plus que ce moment. Quand la licorne redescendit, envolant brusquement Caroline à son rêve éveillé, il lui fallut quelques minutes pour reprendre pleine conscience. Les licornes s’étaient envolées. Un sourire sur les lèvres, les enfants marchèrent jusqu’au château. Quatre tours rondes et hautes et des murailles entouraient le collège. Les quatre tours avaient des multitudes de fenêtres allumés, faisant de petits points de lumière dans la nuit. D’après Genna, il y avait huit dortoirs en tout, deux dans chaque tour, donc un pour chaque classe, plus celui des professeurs. Puis, un immense toit se déployait entre les tours. En dessous, Genna affirmait qu’il y avait des QG pour les clans. Au milieu du mur principale, une immense porte les dominait. Les licornes les avaient déposés dans le parc du château, entouré de hautes murailles. Dans la pénombre, Caroline ne voyait pas bien le parc, qui semblait gigantesque. Mrs Roberts frappa à la porte. Elle s’ouvrit dans un sursaut.
Le cœur de Caroline battit à toute vitesse. L’entrée était gigantesque, pleine de manteaux de toutes sortes. Les élèves, eux aussi, les enlevèrent.
« En rang ! Pour la répartition dans les Peace and… !, s’écria Mrs Roberts.
Caroline se mit à trembler. Comment étaient ils répartis ?
Mais déjà, les portes de la salle gigantesque pour manger s’ouvrirent, révélant des centaines de tables. Une jeune fille blonde semblait très stressée ; un garçon roux souriait à la ronde ; deux jumeaux frimaient… Au fond de la salle, tous les professeurs étaient assis. Au centre se tenait le directeur.
Enfin, on les mit en rang. Mrs Roberts annonça :
« Que la répartition commence ! »
Caroline se mit à trembler. Vera lui serra la main. Genna leur fit un sourire plein d’insouciance.
Caroline ne voyait toujours pas comment ils seraient répartis. Le vieux directeur, qui avait une longue robe et une barbe blanche spectaculaire, au centre de la table des professeurs, tapa dans ses mains. Aussitôt, une licorne plus pure que pure apparut. Son poil était d’un blanc immaculé, beau, resplendissant. Il éblouissait toute la salle. Ses yeux, d’un bleu profond, scrutaient les élèves momifiés. Elle inspirait le respect et la joie. Elle était belle. Caroline sentit tout de suite un lien se créé avec la licorne.
« Joséphine Adéxios ! »
Une fille, grande, aux cheveux blonds mi-longs retenus en queue de cheval et aux yeux bleus monta sur l’estrade.
Une voix mélodieuse, celle de la licorne, parla :
« Bien sur, tout les élèves debout, attendant leur tour, seront des 6èmes. Mais, je peux vous dire dans quel groupe de 6ème vous ferrez parti. Il y en aura deux. Les Peace and Love, se nommera le premier. Le second s’appellera les Peace and Power. Je crains qu’ils ne s’apprécieront pas vraiment. Bien entendu, si, en cours d’année, votre caractère change, alors vous pourrez changer de groupe. »
Cela expliqué, elle se pencha vers la fille. Au bout de quelques secondes, la voix mélodieuse retentit :
« Elle ferra partit des Peace and Love ! »
Tout le monde applaudit.
« Katie Adéxios ! »
Une fillette, la copie conforme de la première, s’avança.
« Peace and Love ! »
Applaudissements.
« Lilwen Bonitas ! »
Une belle jeune fille, grande, élancée, aux longs cheveux blonds et au visage souriant, grimpa sur l’estrade, toute stressée. Elle semblait très gentille à Caroline.
« Peace and Love ! »
Applaudissements.
« John Davies ! »
C’était un garçon aux cheveux noirs qui lui allaient jusqu’aux épaules et aux beaux yeux verts.
« Peace and Love ! »
Applaudissements.
« Juan Davies ! »
C’était sûrement le jumeau de John, mais il avait une coupe au bol, ce qui faisait qu’on ne pouvait pas les confondre.
« Peace and Love ! »
Applaudissements.
Et déjà, Mrs Roberts appela :
« Caroline Delval ! »
Caroline s’avança, tremblante. La licorne lui passa la tête autour du cou et elle entendit une voix. La licorne questionna : « Sais-tu qui je suis ? » Ne comprenant pas, Caroline répondit : « Une licorne… » « Je suis la licorne qui répartit, qui lit dans les pensées et parle. Et je désigne aussi, chaque Halloween, l’élève parmi tous pour lequel je serais une monture, car un lien nous lies. Voici 20 ans que je n’ai choisi personne, mais là, quelqu’un sera choisi. » Perturbée par les paroles de la licorne, Caroline ouvrit les yeux. La licorne annonça :
« Peace and Love ! C’est également elle qui créa cette Peace.»
Sonnée, elle marcha jusqu’à sa table, sous les applaudissements.
Pendant que Joyce Forévos, une petite brunette aux taches de rousseur, fut envoyée à Peace and Love (encore!), elle réfléchit. Le prochain nom la réveilla.
« Vera Gaumont ! »
Elle croisa très fort les doigts, et même ceux des pieds. Après ce qui lui sembla une éternité, la licorne annonça enfin :
« Peace and Love ! »
Caroline hurla et applaudit à s’en faire mal tellement elle était contente.
Pendant que Luc Mora, un jeune homme aux longs cheveux bruns ramenés en arrière grâce à une queue de cheval et aux yeux noisette, fut envoyé à Peace and Love (oui, toujours!), la jeune fille raconta à son amie l’entretient avec la licorne. Alors qu’elle allait commenter, Mrs Roberts annonça :
« Ferdinent Mortis ! »
Le fameux frère protecteur de Genna, un garçon aux cheveux noirs raides, fut envoyé à Peace and Love (« Dommage », commenta Genna). Puis ce fut le tour de Genna. Toutes les deux croisèrent les doigts.
« Peace and Love ! »
Caroline lui conta, à elle aussi, sa discussion avec la licorne. Aucune d’elles n’avait eu cela !
Alors que Patel, Pyua et Smith furent envoyés, sans surprise, à Peace and Power (Bon, OK, je vous explique. En fait, il est vrai qu’il y a plus d’enfants de 6èmes sympathiques. Et tout les élèves « gentils », la licorne les envoient à Peace and Love. Alors, c’est logique qu’il y en ait peu qui soient à Peace and Power : il y en peu qui ne sont pas honnêtes, ni « gentils ». C’est quand même rassurant, non ? (personne n’est entièrement gentil, d’où les guillemets)) (« Bah, logique, c’est les méchants qui vont à Peace and Power ! » avait décrété Genna), elles décidèrent d’attendre Halloween. Lily Talykère, une jolie petite brune à nattes serrées et aux yeux verts, fut envoyée à Peace and Love, et enfin arriva le tour de Rosa Xavier, une fillette aux cheveux bruns au carré et aux lunettes rondes, envoyée à Peace and Power.
« Vous pouvez manger ! » annonça le vieil homme. Affamée, Caroline s’exécuta.
Thomas Mortis leur présenta les professeurs.
« Elle, c’est Mrs Brown, Sortilèges, lui, la-bas, c’est Mr Taylor, le prof de potions. Elle, c’est Mrs Roberts, vous l’avez déjà vue. Là, Mr Roy, il fait la Défense contre les Créatures du Mal. Elle, c’est Mrs Thomas, histoire des Livres. Lui, derrière Mrs Brown, c’est Mr Patel, le prof de botanique. Et là, Mrs Williams, vol sur licornes. Ah, et les options ! – Moi j’ai pris Mr Anderson, étude des animaux, là bas – Mais il y a aussi là, Mrs White (La prof de Lecture des Signes (elle a eu très peu de monde, je dois dire… )) et Mrs Wilson, la prof de Découverte du Monde Extérieur – ça a l’air bien. Qui a pris ça comme option ?
Caroline, Vera et Genna levèrent la main.
– Ah ouais !
Le vieil homme frappa sur la table. Aussitôt, tous le monde se tut.
« Bonjour aux anciens, bienvenue aux nouveaux ! Comme vous le savez peut être déjà, je suis Mr Bonitas, votre directeur.
Lilwen Bonitas se fit toute petite, mais déjà, tous les yeux furent fixés sur elle. Remarquant ce mouvement de foule, il ajouta :
– Oui, aujourd’hui, ma petite fille Lilwen vient d’entrer au collège.
Un silence.
– La nouvelle a filtré, cette année, vous ne rentrerez pas pour la Toussaint. Cela fait 20 ans que Lilawen, la licorne qui a désigné les 6èmes, n’a pas montré le ou la privilégié(e) qui pourra voler sur elle, même en vol sur licornes, car personne ne lui correspondait. Cet été, elle a capté les ondes d’une fille, qui, à Halloween, sera désignée comme sa maîtresse. Moi même, je ne sais pas qui c’est, mais je pense que l’événement mérite bien un bon repas, n’est ce pas ?
Des applaudissements de toutes les tables se firent entendre.
– Sur ce, bonne nuit ! »
Chacun quitta rapidement la salle. Désorientée, Caroline se demanda où aller. Un grand garçon qui ressemblait à Genna (c’est à dire aux cheveux noirs et aux yeux verts), cria :
« Les nouveaux 6èmes, par ici !
– C’est Diego, grogna la jeune fille, peu contente que son frère soit avec elle.
Diego arriva dans la première tour, devant une porte de bois toute simple.
– Bon. Alors, qui veut dormir dans son QG et qui veut dormir dans le dortoir des 6èmes ?
Toutes les mains se levèrent à la première option. Le garçon soupira et redescendit, suivi des enfants. Devant eux se découvrit deux portes de bois. Sur la première était marqué, en lettres d’or : « Peace and Power », et la deuxième comportait un écriteau avec noté en doré : « Peace and Love ». Les quatre Peace and Power poussèrent la porte et la claquèrent bien fort. Caroline ouvrit la porte de son QG (Ben oui, la sienne, vu que c’est elle qui l’a créé, a dit Lilawen). Elle révéla une charmante petite salle chaleureuse. Un feu crépitait dans la cheminée. Les murs étaient tapissés d’épaisses tentures aux motifs africains. Au centre de la pièce étaient installés de larges canapés rouges et des tables basses. Caroline apprécia tout de suite l’ambiance. Au fond s’ouvraient des portes qui donnaient sur des escaliers, montant à des dortoirs. Caroline s’appropria aussitôt le plus loin de la porte. Lilwen, Genna et Vera la rejoignirent. Le plafond était bleu nuit couvert d’une multitude d’étoiles qui formaient des constellations. Les murs étaient recouverts de tapisseries montrant le passé de l’école. Elle s’assit sur un lit en bois aux draps violets, sa couleur préférée. Sa valise avait été posé sous son lit, ainsi que Safia, avec un petit mot disant : « Merci d’amener les animaux à la volière. ».
Caroline soupira puis demanda :
– C’est ou la volière ?
– Vous faisiez quoi à la répartition ? questionna Lilwen en même temps.
Caroline la détailla. Elle semblait sympa, gentille, et elle avait tant besoin d’alliées ! Alors elle décida de lui raconter ce qui s’était passé à la répartition.
– Oh, c’est trop bizarre, fut son seul commentaire.
– Bon, je dois aller à la volière. Safia !
La loutre se précipita vers Caroline et cote à cote, elles remontèrent vers la tour de gauche, où Diego lui avait indiqué où se trouvait la nouvelle maison de son animal de compagnie.
Enfin, elle ouvrait la lourde porte de bois, qui découvrit une immense salle sans plafond, avec des centaines de niches dans le mur. Caroline se pencha pour les déchiffrer. Près de la porte, l’un des petits trous était marqué au nom de Safia. Il y avait de la laine, une écuelle d’eau et un peu de nourriture à disposition.
Caroline lâcha sa loutre et la laissa avec ses nouveaux amis.
Un problème de moins !
Que pensez vous de ce chapitre ? J’espère que ça vous a plu, bisous ! 🙂
Bonjour !
Je trouve que tu écris très bien et que ton histoire est très intéressante !
Néanmoins, je te conseillerai de rajouter des gens à » Peace and power « et de nommer les élèves entrant dans cette categorie comme tu l’as fait avec les « Peace and love « ,
je ne sais pas si tu as compris ce que je voulais dire… 🤔
Bref bisous a toi !
𒆜Ṩtʳangǝʳ Ŧ𝖍ngs𒆜
Oui, je comprends. Le truc, c’est que j’ai déjà fini d’écrire ce tome là et que j’en suis au chapitre 11 du tome 2, c’est compliqué de rajouter maintenant des personnages… c’est sur que ce serait plus cohérent mais je ne sais pas si ce serait possible…. Merci d’avoir commenté, bisous !
Coucou !
Désolée je me suis trompée d’avatar, c’est lui le bon : 🔼
⚡StrⱥŇgͥerͣtͫhiŇgs⚡
J’aime bien! 🙃😉
Hello les filles, voici le chapitre 1 de « Le destin caché de Léona »
Petite précision, les premiers chapitres de l’histoire sont assez flous et peuvent être difficiles à comprendre car mon roman est à la 3° personne du singulier donc souvent quand je dis « elle » je parle de Léona, la personnage principale !
Petit résumé du chapitre 0: Léona se trouve devant un établissement qui accueille des enfants dont les parents ont « disparus ». Sauf que pour Léona ses parents sont bien vivants et … vous découvrirez ça dans ce chapitre !
INFO IMPORTANTE: Dans ce roman, certain paragraphes se déroule dans le passé (je les mettrais avec des guillemets comme ça « » »……….partie dans le passé…… » » » ) ! Le plus souvent la narratrice voit/entend quelque chose et cela lui rappelle des souvenirs. Les souvenirs racontés sont essentiels à la progression et la compréhension du récit mais aussi à la compréhension du caractère de Léona !
Chapitre 1
Léopold, le garçon aux grenouilles.
« » »Vite, toujours plus vite, loin, toujours plus loin. Ses pieds nus frappaient le sol de la rue pavée. Elle s’enfonça dans une ruelle sombre mais il était là.
« – Petite, arrête, c’est toi sur la photo! Reviens immédiatement. Je ne te veux aucun mal ! » l’homme lui brandit au visage un avis de recherche orné de sa photo.
Ses parents avaient republié ce vieux avis, ils continuaient d’espérer, au bout d’un mois de recherche intensive sans issue, elle en était étonnée. Selon les rumeurs, on disait que la jeune fille avait été kidnappée, ou qu’elle était tout simplement morte d’une pneumonie.
Mais la vérité, c’était qu’elle était partie de son plein gré.
Elle en était parfaitement consciente.
Et rien, rien, ne la fera changer d’avis.
Même pas ses arnaqueurs de parents qui malgré tout l’aimaient. Elle ne devait pas penser à ça. Elle devait aller de l’avant, et pour ça, pas de retour dans le passé. Elle devait avancer. Courir. Plus vite. Elle accéléra, l’homme toujours sur ses talons.
Elle tourna à gauche, puis s’enfonça encore et encore dans les rues du quartier. L’homme la suivait de près. Elle allongea sa foulée, et augmenta sa vitesse de course. Ses pieds s’accrochèrent dans un pavé qui dépassait mais elle se releva aussitôt. Pas question que cet homme la rattrape, genou sanglant ou non. Enfin, elle reconnut la palissade verte émeraude. Elle se glissa entre deux battants et passa de l’autre côté. L’homme passa devant la palissade. Il ne l’avait pas vue. Elle expira lentement. Désormais, elle devrait faire plus attention. Elle pensait qu’un mois dans la rue avait suffit à la rendre méconnaissable, mais il faut croire qu’elle s’était trompée. Et elle détestait se tromper. Elle détestait ça.
« -T’es morte ? Bah réponds ! Si tu réponds pas, ça veut dire que t’es morte, c’est Sœur Milajy qui m’a dit ça !
– Léopold, arrête de crier ! Eh, déjà à qui tu parles ?
-Y a une morteeeee ! s’écria le petit garçon les larmes aux yeux.
-Voyons Léopold, arrête avec tes histoires, à force de mentir plus personne ne te croira jamais ! répliqua une fille rousse.
-Mais je te jure, Lunda ! »
La jeune fille arriva, elle portait un panier rempli de pomme et des taches de rousseurs parsemaient son visage. Quand elle l’a vit allongée au sol, son doux visage se tendit.
« – Mon dieu, Léopold! Je vais prévenir Sœur Milajy, reste avec elle et ne la touche pas, elle est peut-être malade.
-Vite, vite, loin … ses paroles se perdirent et devinrent imperceptibles.
-Lunda reviens, elle a parlé ! La morte a parlé !
Elle entendit un croassement, alors pour vérifier si elle n’était pas folle, elle essaya d’entrouvrir ses yeux. Elle voyait flou, mais remarqua que quelqu’un était penché sur elle. Elle expira lentement et ouvrit complètement ses yeux verts parsemés d’or.
-T’es pas morte ?! C’est quoi ton nom , moi c’est Léopold ! Je sais, c’est bizarre comme nom. Moi aussi, je suis bizarre. Tu aimes les grenouilles ? Moi j’adore, voici Croâ, elle me suit partout !!! Et attends, il faut que je te présente Junia, c’est pas une grenouille, c’est une vraie fille et elle est trop trop cooooool !
Assaillie sous le flot de questions, elle s’évanouit à nouveau.
J’espère que vous suivez toujours l’histoire… Si oui, faites le moi savoir en commentant où en likant… Ca me fera plaisir et m’encouragerait à continuer d’écrire !
Je vous rassure, à partir du prochain chapitre, l’histoire va commencer à s’éclaircir ! Si vous avez des questions sur un événement précis de l’histoire que vous n’avez pas compris, je me ferai un plaisir de vous répondre 😊!!!
Bises à toute 😘 et bonnes vacances !
J’essaie de poster un chapitre par semaine/10 jours en fonction du temps que j’ai pour écrire !
J’adore ton histoire !
Merci beaucoup ! Ça me motive de savoir que d’autres personnes sont intéressés par mon récit !
Coucou, j’aime bien ton histoire (surtout le prologue que j’ai adoré 😍)
En fait g pas trop compris de comment elle passe de « Je dois demander de l’aide car ça fait 2mois que je suis dans la rue » (chap 0) à « ça fait 1 mois et qqun me poursuis » (Chap 1) puis à « souvenir de Léopold » (chap 1)
Genre ok c’est un peu flou mais qu’est-ce qui a déclenché le souvenir ?
Sinon j’adore vraiment ton histoire 😍😍😅
Coucou, merci !
Petit résumé pour t’aider à comprendre l’histoire: Léona s’est enfuie de chez elle pour une raison inconnue pour l’instant (vous la connaitrez plus tard dans l’histoire) et elle vit donc dans la rue. Ses parents postent alors un avis de recherche pour retrouver leur fille. Ca fait maintenant un mois qu’elle est dans la rue et elle est donc amaigrie car elle mange très peu, donc Léona pense pouvoir sortir de sa « cachette » sans trop se cacher/déguiser. Mais en se promenant dans les rues, un homme la reconnait et essaie de l’arrêter pour la ramener à ses parents. (C’est la partie souvenir évoqué comme ça « » » ………..bla bla bla………. » » »).
Dans le chapitre 0, on apprend que Léona décide de renoncer à vivre dans la rue pour se réfugier dans une sorte d’orphelinat car elle risquerait autrement de mourir de froid et de faim. Seulement, elle est tellement faible et elle déteste tellement demander de l’aide qu’au moment où elle frappe à la porte, elle s’évanouit ! C’est pendant qu’elle est évanouie que son souvenir fait surface. Ensuite elle est accueillie par les personnes vivant dans l’établissement.
Voilà, j’espère que c’est plus clair pour toi et que tu vas continuer à lire l’histoire de Léona !
Gros bisous et bonne vacances !
Keefe Granger (une fan de Gardiens des cités perdues et de Hp)
Aaaah ok merci bcp 🙏 j’avais rien compris 😅🫣
Tkt pas je vais continuer à lire j’aime beaucoup l’histoire j’avais juste pas compris 😅
Dsl mais j’ai oublié de mettre les guillemets pour la fin du souvenir. Donc il se termine à: Elle détestait ça. » » »
Salut ! Je vous reposte le 1er chapitre, corrigé, vous me direz si vous le préférez !
Caroline, la fille aux cheveux bleus/violets, tome 1 : Caroline chez les sorciers
Chapitre 1 : Le Kate Express TGV
Caroline Delval se regarda dans la glace. Ses yeux marrons noisettes brillaient dans la pénombre. Et surtout, ses cheveux, bleus pour l’instant.
Elle avait l’habitude, selon ses émotions, de les voir changer de couleur. Ce n’était pas une teinture, même ses parents ne savaient pas pourquoi elle avait ça mais ça ne la gênait pas.
A part ça, elle avait une taille moyenne rependue. Elle se savait assez calme et gentille, comme se plaisait à le répéter ses parents, honnête, ouverte d’esprit et sociable comme la voyait son amie et cousine mais elle savait qu’elle pouvait perdre le contrôle.
Elle adorait les livres et prendre des photos. Son rêve était de devenir photographe professionnelle et ses parents l’y aidait beaucoup. Elle avait de la chance de les avoir.
Elle attrapa une brosse et essaya de coiffer ses cheveux. Elle savait que c’était peine perdue : sa tignasse, elle ne pouvait l’enfermer qu’en une couette, ce qu’elle fit ce jour là.
Elle mit aussi ses habits préférés, un tee-shirt rouge et une salopette. Elle chaussa ses snacks blanches. Puis, elle ouvrit sa valise. Il y avait de cela un long mois, elle avait découvert une lettre sur le pas de sa porte lui annonçant qu’elle était inscrite au collège Jelley depuis sa naissance. Le collège Jelley ? Un collège de sorciers. Si, si ! On y apprenait les Enchantements, les Potions, la Métamorphose, la Défense contre les Créatures du Mal, l’Histoire des Livres, la Botanique et le Vol sur Licornes ! Quand elle était descendue voir sa mère, comprendre tout cela, elle avait eu une longue discussion avec elle :
– Ma chérie, je suis désolée de t’avoir caché cela ! Je.. tu vas aller dans une école de sorcellerie.
– Hein ? Je suis une sorcière, c’est ça ???
– Oui…
– Et vous ? Vous aussi ?
– Je… non…
– Ben alors comment ça ce fait ?
– Je… euh..
– Mmm ?
– Ça… ça a sauté une génération…
Elle avait alors senti que sa mère mentait, mais elle n’avait pas insisté.
– Alors elle est où l’école ?
– En fait elle est près de Londres.
– Mais et les non-magiques, ils la voient, non ?
Mrs Delval, sa mère, avait alors rougit et avoué :
– Quand on sort on est dans ce monde, soit dans le deuxième monde, celui des magiciens.
Tout ce que Caroline avait appris en si peu de temps ! C’était fou !
Il y avait même des options, comme la Lecture des Signes ou l’Étude des Animaux. Elle avait choisi l’ Étude et Découverte du Monde Extérieur, ça paraissait intéressant.
Ils avaient aussi le droit à un animal de compagnie.
Elle avait choisi une petite loutre (qu’on pouvait faire voler pour qu’elle apporte le courrier), qu’elle avait nommé Safia. Elle l’avait choisi car, comme Caroline, elle était différente : elle avait de beaux yeux verts.
Elle retourna au présent et fourra quelques livres dans sa valise. Ses manuels et tout ce qu’il y avait dans la liste prenait 3/4 de la place. Elle y ajouta son appareil photo, quelques habits « normaux » et une casquette avec noté « Peace and Love ».
A coté, Safia, dans une cage, patientait tranquillement. La jeune fille finit par refermer sa valise et amena ses bagages dans la salle à manger. Sa mère l’ y attendait. Elle avala rapidement un pancake et tira sa valise jusqu’à la voiture. Une fois installées, elles démarrèrent. Caroline demanda, indécise :
« C’est où ?
– En fait, un train va vous emmener dans la campagne londonienne et c’est là bas que vous aurez le collège.
– Oh… Et je pourrais revenir quand ?
– Pas avant les vacances de Noël, on m’a prévenue que cette année, il se passerait quelque chose de spécial, à Halloween…
– Quoi ?
– Tu le sauras bientôt, Caroline !
– Et la gare, elle est où ? Pas avec celles des non-magiques, si ?
– Non, tu vas voir ! »
Enfin, elle s’arrêtèrent devant une grande allée. Après être descendues, Mrs Delval conduisit sa fille et ses bagages devant un mur, sur un coté. Un peu tendue, elle appuya sur une brique. Elle se retira et une voix féminine retentit à l’oreille de Caroline.
« Que désirez vous ?
Mrs Delval regarda à nouveau sa montre, montrant des signes d’angoisse en découvrant l’heure qu’il était et répondit, cinglante :
– Arriver à l’heure au Kate Express TGV !
– Requête acceptée. Bonjour et bienvenue sur la rue des Magiciens ! »
Le sol se déroba sous leurs pieds. Elle descendirent dans les profondeurs de la terre. Enfin, l’ascenseur s’arrêta dans une secousse et les deux femmes poussèrent la porte. Elle révéla un grand chemin. Des centaines de personnes s’y pressaient.
Sa mère la conduisit jusqu’à un large souterrain, encore plus loin vers le centre de la Terre. Beaucoup de mères avec leurs enfants s’enfonçaient dans les profondeurs. Caroline et Mrs Delval firent de même. Elles arrivèrent bientôt devant une grande gare souterraine.
Une grande femme brune cria :
« 6e ! Par ici les nouveaux ! 6e ! »
Caroline fit un baiser à sa mère et, tirant sa lourde valise, elle arriva devant la femme.
En la voyant, elle dit, souriante :
« Enchantée. Je suis Mrs Brown, votre professeure d’Enchantements. Allez donc dans le wagon 7, avec les autres 6e. »
Caroline hocha la tête et remonta la gare jusqu’au wagon 7. Il était rempli de nouveaux qui semblaient tous tétanisés.
Mrs Brown arriva.
« C’est bon, tout le monde est là ? Vous serez répartis une fois arrivés. Vous pouvez aller où vous voulez dans le train, sauf les wagons 1 et 2, réservés aux Terminés voulant travailler dans le calme.
Caroline décida de poursuivre sa route jusqu’au wagon 10. Dans le premier compartiment, il n’y avait personne à l’exception d’une jeune fille aux longs cheveux d’un noir de jais, qui semblait dormir. Doucement, elle posa sa valise et Safia et s’assit. La fille se réveilla soudainement.
– Bonjour, lança timidement Caroline, je suis Caroline, 6e. Et toi ?
– Moi c’est Genna. Genna Mortis, 6e.
– Caroline Delval. »
Leur conversation fut écourtée par un TOC TOC TOC sur la porte. Caroline alla ouvrir et Genna se rendormit. Cette fille semblait avoir un remarquable pouvoir, semblable à celui de Morphée ! (Ben oui, Morphée, le dieu du sommeil !)
C’était Vera, sa cousine et meilleure amie !
Vera était assez grande, elle avait de longs cheveux roux, des yeux verts et des taches de rousseur très voyantes. Elle était très effacée, parlait peu et seulement quand elle avait des choses importantes à dire. Elle préférait qu’il n’y ai pas de conflits et Caroline ne l’avait encore jamais vue prendre parti.
Elle portait ce jour-là un jean large à trous, un pull rose large et des Converses roses et ses cheveux étaient séparés en deux longues tresses serrées. Elle voulait devenir réalisatrice de films et Caroline trouvait qu’elle en ferait une très bonne. Bref, Vera était la meilleure des amies.
La jeune fille la fit entrer.
« C’est qui ? Demanda Vera
– Genna Mortis.
Vera réfléchit un instant puis lança, de sa voix très douce :
– La famille Mortis, c’est une grande famille ! Ça a fait le tour de journaux ! Et Genna, je crois que c’est la seule fille. Elle n’a vraiment pas de chance ! Enfin, si ça se trouve, ce n’est qu’une légende.
– Et dire qu’elle est dans notre classe, fit Caroline.
Genna rouvrit les yeux.
– C’est vrai que ta famille est hyper grande ?, questionna Caroline.
– Ouais, je suis la seule fille. J’ai au moins dix frères, dont 10 en trop !
– C’est pas un peu saoulant ?
– Oh si… fit Genna d’un air sombre.
– Euh dites, vous savez quelques choses sur la répartition dans nos dortoirs ?
– Facile ! S’écria Genna. On est répartis par age, tout simplement. Enfin, tous les 6èmes ensemble. Mais, on peut ensuite, dans chaque classe, créé des groupes, que l’on nomme par un nom commençant par Peace and… Comme ça, on se créé un club d’amis. On a même un QG à notre disposition, après.
– C’est quoi cette histoire de QG ?
– Bah, c’est des dortoirs, en gros, réservés au membres du club.
– Et quel est le meilleur nom de groupe… ? demanda Caroline.
– Je ne sais pas. Toute ma famille s’est nommée Peace and Love, mais Peace and Brave, c’est sympa aussi. En tout cas, en général, les crapules forment Peace and Power. Mais Gille Mill a fait partie de ce club pendant les sept ans à passer ici et il est devenu un grand sorcier. Enfin, dans le bon sens du terme.
– Ah ouais… et Peace and Love, ça veut dire quoi ?
– En gros, c’est la Peace où on éprouve des sentiments, comme l’amour, sans en être gêné. C’est pas mal, comme nom de club, ajouta Genna.
– Ah, et au fait, vous savez qui il y aura, en 6e ? demanda Vera.
– J’ai croisé les jumelles Kate et Joséphine Adéxios, super maladroites ! Elles avaient déjà renversé leurs valises ! Rigola Caroline.
– Moi, j’ai vu Joyce Forévos, qui avait l’air hyper craintive. Quand je lui ai demandé son nom, elle a laissé tomber son sac, de peur ! Raconta Genna, et j’ai vu une Talykère, Lily, je crois. Dans cette famille, ils sont tous premiers de la classe, je vous jure ! »
On retoqua à la porte. Vera ouvrit. Un garçon entra. Il était grand aux cheveux bruns clair, avait une peau si pale qu’on aurait pu le confondre avec un Vampire (et encore, qui n’avait pas bu de sang depuis dix ans !), (Oui, les Vampires sont pales, ça tout le monde le sait. Mais ils reprennent des couleurs quand ils boivent du sang. Le mieux pour eux, c’est la sang humain, je tiens à vous prévenir ! Aussi, au bout de 10 ans où ils n’ont pas bu de sang, eh bien ils ont mauvaise mine : ils sont très pales, presque blanc à mourir. Et si ils ne boivent pas de sang (même non humain) très vite, alors ils vont mourir !) et des yeux bleus. Il portait un veston noir boutonné jusqu’en haut (pour camoufler les marques de dent de Vampire ?), un pantalon plissé et des chaussures noires et cirées. Ses cheveux étaient laqués, bien peignés. Il fut bien vite suivi de ses deux copains, de grands balourds qui semblaient très bêtes. Le premier était grand, gros, fort, avec des cheveux bruns coupés en brosse et des yeux verts qui semblaient sans vie. Le deuxième était également grand, gros, fort, mais ses cheveux étaient noirs, en brosse, et ses yeux étaient bruns, sans preuve d’intelligence non plus.
« Une Mortis, pas vrai ? Lança désagréablement le premier, en donnant un coup de pied dans la valise de Genna.
– Et alors ? Attaqua celle ci.
– Ri-di-cule ! Se moqua le garçon.
Les deux autres reprirent son fou rire.
– Et les autres ?
Il désigna dédaigneusement Vera et Caroline
– Moi, je suis Esteban Pyua. Et voici Smith et Patel.
Les deux gros acquiescèrent.
Caroline, d’une voix sourde, répondit :
– Et bien, Pyua, je suis enchantée, fit elle en appuyant lourdement sur le mot afin de lui faire comprendre qu’elle ne l’était absolument pas, enchantée de faire ta connaissance. Mais si tu voulais bien partir, ça nous dégagerait le paysage. Ta tête fait une tache tellement tu es moche. »
Elle sourit d’une manière provocante. Interloqué, retenant à grand peine sa fureur, Esteban sortit, suivi de ses deux acolytes. Toutes les trois se mirent à rigoler.
– Dommage qu’ils soient en 6e, soupira Genna.
– Moi, j’ai vu Lilwen Bonitas, se souvient brusquement Vera, elle est innocente, et si bonne !
– Bon. On aura quand même des gens bien dans notre classe !
– Si ! Je sais qui il manque ! S’écria Genna, c’est Luc Mora et les jumeaux, Juan et John Davies. Et je crois que c’est tout.
– C’est largement assez », fit Vera avec venerance.
Finalement, chacune sortit son sandwich et elles se mirent à manger.
Voilà voilà, au moins, l’histoire commence plus vite (j’ai réuni dans ce chapitre 3 chapitres !)
Bisous !
Oui c long, je viens de m’en rendre compte !
Vous en pensez quoi ?
Je trouve pas ça trop long en vrai, ça va. J’ai déjà lu des livres avec des chapitres beaucoup plus longs 😅😅😅
Et j’aime trop la dernière phrase « Finalement, chacune sortit son sandwich et elles se mirent à manger » 😍😅
Merci !!!
Hello les filles, voici le chapitre 1 de « Le destin caché de Léona »
Petite précision, les premiers chapitres de l’histoire sont assez flous et peuvent être difficiles à comprendre car mon roman est à la 3° personne du singulier donc souvent quand je dis « elle » je parle de Léona, la personnage principale !
Petit résumé du chapitre 0: Léona se trouve devant un établissement qui accueille des enfants dont les parents ont « disparus ».
INFO IMPORTANTE: Dans ce roman, certain paragraphes se déroule dans le passé (je les mettrais avec des guillemets comme ça ) ! Le plus souvent la narratrice voit/entend quelque chose et cela lui rappelle des souvenirs. Les souvenirs racontés sont essentiels à la progression et la compréhension du récit mais aussi à la compréhension du caractère de Léona !
Chapitre 1
Léopold, le garçon aux grenouilles.
« -T’es morte ? Bah réponds ! Si tu réponds pas, ça veut dire que t’es morte, c’est Sœur Milajy qui m’a dit ça !
– Léopold, arrête de crier ! Eh, déjà à qui tu parles ?
-Y a une morteeeee ! s’écria le petit garçon les larmes aux yeux.
-Voyons Léopold, arrête avec tes histoires, à force de mentir plus personne ne te croira jamais ! répliqua une fille rousse.
-Mais je te jure, Lunda ! »
La jeune fille arriva, elle portait un panier rempli de pomme et des taches de rousseurs parsemaient son visage. Quand elle l’a vit allongée au sol, son doux visage se tendit.
« – Mon dieu, Léopold! Je vais prévenir Sœur Milajy, reste avec elle et ne la touche pas, elle est peut-être malade.
-Vite, vite, loin … ses paroles se perdirent et devinrent imperceptibles.
-Lunda reviens, elle a parlé ! La morte a parlé !
Elle entendit un croassement, alors pour vérifier si elle n’était pas folle, elle essaya d’entrouvrir ses yeux. Elle voyait flou, mais remarqua que quelqu’un était penché sur elle. Elle expira lentement et ouvrit complètement ses yeux verts parsemés d’or.
-T’es pas morte ?! C’est quoi ton nom , moi c’est Léopold ! Je sais, c’est bizarre comme nom. Moi aussi, je suis bizarre. Tu aimes les grenouilles ? Moi j’adore, voici Croâ, elle me suit partout !!! Et attends, il faut que je te présente Junia, c’est pas une grenouille, c’est une vraie fille et elle est trop trop cooooool !
Assaillie sous le flot de questions, elle s’évanouit à nouveau.
J’espère que vous suivez toujours l’histoire… Si oui, faites le moi savoir en commentant où en likant… Ca me fera plaisir et m’encouragerait à continuer d’écrire !
Je vous rassure, à partir du prochain chapitre, l’histoire va commencer à s’éclaircir ! Si vous avez des questions sur un événement précis de l’histoire que vous n’avez pas compris, je me ferai un plaisir de vous répondre 😊!!!
Bises à toute 😘 et bonnes vacances !
J’essaie de poster un chapitre par semaine/10 jours en fonction du temps que j’ai pour écrire !
Cool, ton histoire est super ! C’est très bien écrit, tu as un vrai style !
Hello, meciiii !!!
Il y a eu un problème lorsque j’ai posté ! Il manque la première partie… j’avais reposté mais la rédaction n’a pas valider mon commentaire !
Je ne suis pas chez moi cette semaine, je le repose à la fin de la semaine !
Encore merci
Histoire de Ada et Sacha (titre encore à trouver)
2:Sacha
Il s’appelait Sacha.
Sacha avait toujours vécu à la limite entre la richesse et la pauvreté.
Il vivait dans un pays riche, avait accès à l’éducation, avait suffisamment à manger, à boire, avait un toit, la santé, mais on ne peut pas dire qu’il avait beaucoup plus.
Il avait un père, aussi.
Mais c’était à peu près tout.
Sa mère…
Sa mère était une femme intelligente, renommée, de bonne famille, qui avait épousé un ouvrier suite à coup de foudre. Cet ouvrier, c’était son père. Cette union avait toujours été désapprouvée par leurs familles; malgré tout, leur amour était si évident que personne ne put les en empêcher.
Sa mère était morte en lui donnant naissance.
Son père ne lui en avait jamais parlé directement, mais il sentait le poids de la culpabilité sur son dos, bien qu’en sachant que ce n’était pas de sa faute.
Il savait que les problèmes financiers avaient commencés à ce moment-là.
Il se sentait tellement coupable…
S’il n’était pas né, ses parents seraient tous les deux en vie, heureux, sans problèmes…
Son père arrivait malgré tout à subvenir de justesse à leurs besoins.
De justesse.
Mais depuis peu, c’était plus Sacha qui s’en occupait…
En effet, il y a de cela quelques mois, cet homme qui s’était occupé de lui malgré tout, était tombé malade.
Au début, Sacha s’est dit que ce n’était rien de grave, juste un gros rhume, la « gastro », et que ça allait passer tout seul.
Sans aller voir de médecin, évidemment. C’était trop cher.
Mais au lieu de se rétablir petit à petit, la maladie de son père empira: désormais, le moindre effort lui coûtait, et il ne sortait donc quasiment jamais de leur petit appartement, ni même de sa chambre.
Sacha s’était donc adapté, petit à petit, à s’occuper lui-même des courses, des règlements de factures, bref, tout ce que font normalement les adultes. Heureusement, pour lui, ce ne fut pas si difficile, car son père l’avait déjà habitué à faire tout cela. La seule différence, c’était que désormais, c’était toujours Sacha qui s’en occupait, et toujours seul…
Voilà ! Bon, ce n’est pas la version finale, faudra encore que j’améliore, mais je poste quand même sinon je vais jamais rien poster (et comme ça je pourrais avoir des conseils pour l’améliorer, justement.)
Je voulais parler du fait qu’on peut facilement se faire oublier, noyer dans la masse sans que personne ne le remarque avec mon histoire , ça marche ?
Histoire de Ada et Sacha (titre encore à trouver)
(après “A:Narrateur”)
1: Ada
Elle s’appelait Ada.
Ada n’avait jamais eu de difficultés scolaires, bien au contraire.
Elle trouvait que le programme était ennuyeux.
Pourquoi ennuyeux ? Car le programme est fait en spirale. C’est-à-dire qu’on révise ce qu’on a déjà appris en y ajoutant chaque fois quelques nouvelles petites choses.
Sauf que, voilà, le « problème » c’était que Ada comprenait vite.
Ou que les autres comprenaient lentement ?
Le résultat était que pendant que les autres n’avaient toujours pas compris, et avaient besoin d’appliquer longuement leurs connaissances pour savoir s’en servir et s’en souvenir, elle, elle n’avait pas besoin d’autant de temps.
Elle aurait pu largement sauter une classe, voire plusieurs même, surtout au primaire, car il faut s’assurer que les élèves aient bien tout compris pour arriver au collège. Donc on révise tout.
Elle n’était certainement pas la seule dans ce cas; en effet, malgré tout, elle avait fait de nombreux tests de QI et autres imposés par ses parents, mais ils étaient tous formels: non, elle n’était pas une génie, c’était juste qu’elle n’avait pas besoin qu’on lui répète beaucoup de fois la même chose pour qu’elle la comprenne.
Rien d’exceptionnel, à la fin.
Juste le programme était trop facile. Pour elle, du moins.
Après tout, comme le lui répétaient sans cesse ses parents, le programme était devenu beaucoup moins difficile qu’avant. Elle avait eu l’occasion de le vérifier avec de vieux manuels scolaires; et, oui, c’était bien le cas.
Ses parents pensaient que c’était parce que les gens, à cause des écrans, devenaient de plus en plus bêtes.
Elle ne pensait pas exactement comme eux; elle pensait que les gens devenaient un peu moins intelligents à cause des écrans mais surtout de la pollution, mais que si les programmes étaient si simples, c’était pour garder la population le plus de temps possible à l’école, car il n’y a pas assez de postes de travail pour tous.
Malgré tout, elle se gardait bien de leur dire; de toute façon, ils ne l’écouteraient pas.
Saviez-vous d’ailleurs pourquoi ses parents l’ont appelée comme ça ?
C’était un hommage à Ada Lovelace, la première véritable informaticienne de l’Histoire.
Ada trouvait son prénom joli, mais n’aimait pas la raison de ce choix.
Choisir un nom juste parce qu’une scientifique célèbre l’a porté ? Si elle avait été un garçon, se serait-elle appelée Isaac en hommage à Issac Newton ?
Ses parents n’avaient pas choisi ce nom pour sa beauté. Ils l’avaient choisi de manière prétentieuse, hautaine, égoïste.
Ai-je vraiment besoin de vous dire que ce n’était pas la seule raison pour laquelle elle n’aimait pas ses parents ?
Voilà c’est la fin de ce chapitre
Heureusement mes parents sont pas comme ça… par contre je suis la seule à m’ennuyer en cours (avec Ada) car on fait que réviser tout le temps ?
Feuille d’Automne
Trop cool !
Moi je comprend vite mais je n’ennuie pas pour autant… j’apprends tout les jours de nouvelles choses ! Bravo pour ton histoire, c’est très joliment écrit !
J’a-do-re !!! Très beau début, continue comme ça !
Avec l’école j’ai réalisé une fresque pour la cour de récré sur les « Femmes oubliées de l’Histoire » et on a peint Ada Lovelace ! Cette référence m’a fait sourire 😁‼
Il m’arrive parfois de m’ennuyer en cours mais le plus souvent j’apprend quand même de nouvelles choses chaque jours même si on révise beaucoup quand même !!!
Caroline, la fille aux cheveux bleus/violets, Tome 1 : Caroline chez les sorciers
Chapitre 1 : Lettre de colombe
Caroline Delval bailla avec obstination en se regardant dans la glace. Ses yeux marrons noisettes brillaient dans la pénombre. Et surtout, ses cheveux, bleus pour l’instant.
Elle avait l’habitude, selon ses émotions, de les voir changer de couleur. Ce n’était pas une teinture, même ses parents ne savaient pas pourquoi elle avait ça mais ça ne la gênait pas.
A part ça, elle avait une taille moyenne rependue. Elle se savait assez calme et gentille, comme se plaisait à le répéter ses parents, honnête, ouverte d’esprit et sociable comme la voyait son amie et cousine mais elle savait qu’elle pouvait perdre le contrôle.
Elle adorait les livres et prendre des photos. Son rêve était de devenir photographe professionnelle et ses parents l’y aidait beaucoup. Elle avait de la chance de les avoir.
Elle attrapa une brosse et essaya de coiffer ses cheveux. Elle savait que c’était peine perdue : sa tignasse, elle ne pouvait l’enfermer qu’en une couette, ce qu’elle fit ce jour là.
Elle mit aussi ses habits préférés, un tee-shirt rouge et une salopette. Elle chaussa ses snacks blanches et descendit l’escalier, en prenant soin de fermer la porte de la salle de bain qu’elle venait de quitter. En passant devant le palier, elle entendit la respiration légère de sa mère derrière la porte entrouverte.
Une fois en bas, elle traversa le salon, la cuisine-salle à la manger, et arriva devant sa chambre. Sa porte était peinte en jaune or avec une aquarelle qu’elle avait réalisé sur une grande feuille. Elle la représentait avec ses parents. Elle poussa la porte et alluma la lumière. Elle émanait d’une ampoule cachée derrière un abat-jour rose fuchsia avec de belles étoiles noires et brillantes. Sur un coté du mur, au dessus de son lit, des centaines de superbe photos qu’elle avait prise étaient accrochées.
Le mur était bleu nuit décoré d’une lune et d’une fille qui dormait sur la lune. Le lit avait une couverture blanche comme la neige et l’oreiller représentait une panthère. Enfin, sous le lit, elle rangeait quelques livres, des cahiers et son appareil photo. Elle tourna les yeux. Le mur suivant était jaune comme le soleil représenté dessus. Une fenêtre était ouverte de ce coté. En dessous, son bureau violet pale était accroché. Il avait 3 tiroirs et sur le haut était étalé des cahiers et des stylos en vrac. Le prochain mur était vert avec un arc en ciel peint dessus. Elle avait beaucoup d’étagères avec des centaines de livres ainsi rangés. Elle avait aussi un canapé et un fauteuil avec un duvet orange déposé sur l’un, et des cousins représentant des fleurs sur l’autre. Enfin, le mur de la porte était rouge vif.
La jeune fille s’installa sur le canapé en poussant le duvet. On était le 30 août aujourd’hui. Ses parents lui avaient dit qu’elle irait dans un collège différent des collèges classiques. Caroline n’avait pas très bien compris. Elle attrapa un livre et allait s’apprêter à commencer sa lecture quand elle entendit :
TOC TOC TOC !
Elle tourna les yeux vers la fenêtre. Une délicate colombe blanche la regardait. Elle avait une lettre dans le bec.
Très surprise, Caroline prit la lettre et regarda la colombe s’envoler. Puis, doucement, elle la décacheta. Un feuillet d’une écriture douce se découvrit, suivi d’une lise de fournitures.
« Alors…
Chère Mrs Delval,
Nous vous prions d’accepter nos salutations cordiales.
Nous vous informons que vous êtes inscrite au collège Jelley depuis votre naissance et que vous y entrerez le 4 septembre prochain.
Vous trouverez, ci joint, la liste des fourniture scolaires à vous procurer..
Bien à vous,
Mrs Brown, professeure d’Enchantements. »
Caroline regarda la signature. Un prof d’Enchantements ? Mais quelle était donc cette école ? Elle prit la liste des fournitures et fut encore plus surprise en voyant ce qu’elle comportait.
« – 1 livre d’Enchantements et Sortilèges, Cycle 1, de Say Trou-d’Balle
– (Optionnel) Animal ( autorisé : colombe, loutre ou souris)
– 2 capes violettes et 2 ensemble bleu ciel
– Un chaudron noir en aluminium
– 1 livre de Potions, Cycle 1, de Bart Simpys
– 1 livre des Changements Animal A Humains, Cycle 1, de Jordina Evans
– 1 Créatures du Mal : Comme se défendre, Cycle 1, Tome 1, de Loup@Garou (par un blogueur)
– 1 L’Histoire des Livres racontée au Cycle 1, de Betty Jos
– 1 paire de gants de dragon
– 1 Botanique à travers les ages, Manuel 1 du Cycle 1, de Millie Potimarron
– 1 casque de Vol
– 1 Comme Voler sur Licornes sans pratique, de Jack Batonn
– 1 Baguette Magique
Options (cochez votre désir) :
– Étude et Découverte du Monde Extérieur
( 1 Livre de Découverte des Mondes Magiques, collectif)
– Étude des Animaux
( 1 livre Mieux Connaître les Animaux au Cycle 1, de Charles Puth)
– Lecture des Signes
( 1 livre A travers les voiles de l’Avenir, Cycle 1, Facile, de Divinia Zoeille) »
Si Caroline faisait le compte, dans sa nouvelle école, elle apprendrait les Enchantements, les Potions, la Métamorphose, la Défense contre les Créatures du Mal, l’Histoire des Livres, la Botanique, le Vol sur Licornes, et les Options étaient encore plus bizarres !
Elle ne comprenait pas la moitié des matières et même sa liste lui paraissait impossible. Elle vit de la lumière dans la cuisine. Aussitôt, elle attrapa la lettre et les fournitures et alla voir sa mère.
Dès qu’elle vit ce que sa fille avait dans les mains, elle soupira.
Alors ? Vous en pensez quoi ? En effet, je suis partie sur la même base que Harry Potter (une école de sorciers), mais c’est la seule similarité, vous allez voir, après, beaucoup de choses changent. Bisous !
CEST vrai que ça ressemble beaucoup à Harry Potter (pour l’instant en tous cas)
J’ai trouvé que la description de sa chambre et la liste des affaires étaient un peu longs mais sinon j’aime bien
OK merci pour tes conseils. Tu vas voir, après ça devient très différent et j’ai peur que les gens s’arrêtent sur le début alors qu’en fait après c’est beaucoup plus intéressant. Je devrais peut être supprimer les premiers chapitres, concrètement ils n’apportent rien.
Du coup les affaires et la description, au revoir ! Je vais reposter le chapitre 1, ce sera beaucoup mieux.
Merci pour ta critique !
Alors voilà le début mais sachez que je n’ai pas encore vraiment tout relu donc ce n’est pas la version finale mais bon allez sinon je vais jamais rien publier alors je me lance:
Histoire de Ada et Sacha (titre encore à trouver)
A) Narrateur (avant le chap 1, vous verrez)
Il était une fois…
Il était une fois dans un monde cruel, triste et rempli d’injustices; dans un monde divisé, inégalitaire et gouverné par des égoïstes; dans un monde raciste, homophobe, sexiste, xénophobe; dans un monde où des gens, des animaux, des âmes innocentes étaient maltraité.e.s.
Il était une fois dans un monde pollué, ravagé par les hommes, un monde rempli de tellement de défauts que les lister tous serait trop long.
Oui, c’est ce monde que vous connaissez si bien.
Oui, vous vous en doutiez: c’est notre monde, la Terre, vers le début du XXIème siècle.
Et c’est maintenant que se passe cette histoire…
Tout commence dans un petit collège dans une petite ville comme beaucoup d’autres dans un petit coin de l’Europe.
Dans une classe comme tant d’autres, deux élèves vivaient leur vie, tranquillement, sans problème particulier -pour l’instant, du moins-.
Ils n’étaient pas particulièrement riches, non, pas vraiment, n’avaient pas de difficultés scolaires particulières, étaient en bonne santé, avaient eu la chance de naître dans un pays favorisé, bref, leur vie, vue comme ça, n’avait absolument rien à se reprocher.
C’était seulement vu comme ça. Là, vous ne connaissez rien des personnages principaux.
Et vous allez vite comprendre qu’ils ne sont pas vraiment à envier…
Et Principessa74 c’est moi aussi mais mon nom d’auteur.e sera Feuille d’automne
Cool ! Un joli début !
Bonjour à tous.tes !
J’ai commencé (il y a quelques temps) à écrire une histoire, j’ai déjà écrit 4 chapitres (dont le chapitre 0, in sorte dintro 😅) mais je n’ai jamais fini aucune de mes histoires pour l’instant donc je garantis pas😂🤣
En fait c’est l’histoire de Ada, qui se fait harceler car c’est une “intello”. Elle n’a pas d’ami.e.s. Ses parents ne font pas attention à elle et ne pensent qu’à ses devoirs. La seule personne qui la fait vivre est son petit frère Benjamin (2ans)
C’est aussi l’histoire de Sacha, dontle père, qui arrivait de peu à subvenir à leurs besoins, tombe gravement malade. Donc Sacha doit s’occuper de tout seul s’il ne veut pas être séparé de son père par la sécurité sociale. Il travaille et essaye à tout prix de se fondre dans la masse.
Bref vous vous doutez peut-être qu’ils vont se rencontrer mais il n’y a pas d’histoire d’amour car ce n’est pas parce que il y a une fille et un mec qu’il y en a forcément.
J’hésite à la publier…
Oh oui, je voudrais bien la lire ! Moi, dans la vraie vie je suis une « intello », bon j’ai quand même des amies (heureusement) mais j’aimerais beaucoup lire ce que tu as écris dessus.
Oui, moi aussi, c’est comme ça que j’ai un peu eu l’idée d’ailleurs 😅
Je vais poster sous le nom de “Feuille d’automne”
Publie !!! C’est vraiment une très bonne intrigue ! De plus ça ne peut que constructif pour toi, car on est toutes très bienveillantes sur ce site !
Voilà le chapitre 0 de « Le destin caché de Léona »:
Chapitre 0
Quand les gens confiants doivent demander de l’aide.
Ou Quand les gens qui n’aiment pas demander de l’aide doivent en demander.
La jeune fille frappa à la porte. Personne ne lui répondit. Elle se tenait devant un grand bâtiment, aux façades décrépites et couvertes de rosiers fanés. Aux fenêtres, on voyait partout des enfants de tout âges courir, laver le linge, étudier … Pourtant personne ne la remarqua, elle se tenait toujours sur le perron, les cheveux sagement attachés en arrière de sorte à dissimuler ceux qui étaient blancs. Elle était grande pour son âge, et d’une maigreur à faire pâlir celui qui remarquerait le tas d’os qu’elle cachait sous son grand tee-shirt. Elle approcha à nouveau son poignet de la porte massive, sans grande conviction. On voyait à ses yeux que ce geste lui coûtait. Certes, elle était fatiguée des deux longs mois passés seule dans la rue mais là, c’était tout autre chose. Elle haïssait demander de l’aide, car selon elle, seule les personnes faibles ont besoin d’être aidées. Et, elle n’était pas faible, elle ne voulait pas l’être. Son poignet heurta la porte, et elle s’évanouit.
Comme vous l’avez vu j’hésite en 2 titres de chapitres, si vous avez une préférence faites-le moi savoir !
Je n’ai pas très bien compris l’histoire mais tu écris super bien !
Coucou à mon avis mets aucun de ces deux titres car ça spoile sur ce qui va se passer dans le chapitre… après c’est toi qui choisis c’est ton histoire! sinon je dirai “quand les gens qui m’aiment pas demander de l’aide doivent en demander”
Hello les filles voilà le début de roman !!! J’espère que ça vous plaira, j’attends avec impatience vos conseils !
Prologue
Quand elle apprit sa grossesse, elle fut d’abord envahie d’une immense joie . Toutes ces années de désespoir, et de malheur, et voilà qu’elle attendait un enfant. C’était une fille, elle en était persuadée.
Malgré les vomissements et les nausées permanentes, elle portait déjà son enfant dans son cœur. Seulement, au septième mois de grossesse, ces cheveux commencèrent à blanchir. Cela pouvait paraître insignifiant, mais ici, à Cépoliraz c’était anormal, alors elle sut alors qu’elle devrait accoucher seule. Et, il fallait absolument le cacher au risque d’être exclu de la société. D’être maudit.
Sa fille serait maudite.
A jamais.
Et ça, ce n’était absolument pas envisageable.
Sa fille ne pouvait pas gâcher sa carrière.
Je vous mets le chapitre 0 !!!!
Bises ♥♥♥
Bravo ! Juste, pourquoi au début tu dis « elle » et à la fin c’est au masculin que tu parles ?
Mais sinon, c’est peut être moi qui ai mal compris. En tout cas, c’est super ton prologue !
En fait elle disait “il fallait” dans le sens “il faut qu’elle fassse ça” 😅😉
C’est quand qu’il y aura la suite 😃 ???
J’y travaille, pendant les vacances je compte beaucoup écrire donc j’essayerai de publier un chapitre par semaine ! Si j’ai le temps je poste le chapitre 2 vers la fin de semaine ! Cool que ça te plaise 😁
* chapitre 1 pardon
Salut ! Comme promis, voici le prologue !
Caroline, la fille aux cheveux bleus/violets, Tome 1 : Caroline chez les sorciers
Prologue
La femme aux cheveux violets
Le bébé venait à peine de naître. Elle reposait dans un panier d’osier, sous une haie. Un chien gardait le passage devant elle. Quand une dame fut passée, le chien sauta sur un muret. La petite fille le regarda avec attention. Il était minuscule, et avait le poil lisse et soyeux. Elle agita sa petite main potelée. Le chien lui coula un regard puis se détourna et griffa le mur. Derrière ce geste d’apparence normal, le bébé savait qu’il allait se passer quelque chose. C’était instinctif. En effet, tous les lampadaires s’éteignirent en même temps. Seule la lune éclaira la scène bien peu ordinaire. La petite fille vit le silhouette du chien devenir floue, avant d’être transformée en une ravissante jeune femme. Elle respirait la grâce et la beauté. Elle avait des yeux verts et une peau lisse, blanche et parfaite. Elle portait élégamment une robe de soirée noire et des bottines à talons rouges. Ses longs cheveux étaient, bizarrement, violets, mais pour le bébé, c’était tout à fait normal. Elle savait pourtant que quelque chose n’allait pas. Le visage de la femme était effrayé, comme si elle était poursuivie. Elle glissa une enveloppe dans le berceau, près du bébé, qui, en fait, avait les même cheveux que sa mère. La petite fille était habillée d’un beau pyjama soyeux. La femme se pencha sur elle, elle pouvait sentir son souffle.
– Oh, ma chérie, je suis désolée de t’abandonner. Je n’ai pas le choix. Il me traque, et je dois te mettre en sécurité. Mais je reviendrais te chercher dès que tout sera rentré dans l’ordre.
Sa fille lui fit un sourire plein d’insouciance, elle ne comprenait pas réellement le sens des ses paroles. La femme lui rendit son sourire puis soupira. Elle prit le berceau. Une voiture, phares allumés, passa à toute vitesse, puis freina et s’arrêta.
Elle courut et posa le berceau sous une haie. Le bébé essaya de se relever. Elle put voir sa mère. Comme touchée par quelque chose à cause d’un homme qui était sorti de la voiture, elle s’effondra. La fillette voulut hurler, mais elle se retint juste à temps. Elle savait que ça dévoilerait sa position à cet homme. Et, elle se laissa retomber dans son berceau. Elle entendit le bruit de la voiture qui repartait avec sa mère. Même si elle ne savait pas ce qui se passait, elle était assez intelligente pour comprendre que c’était grave. Elle s’endormit, rompue par la fatigue et son voyage jusqu’ici. Elle ne savait pas que dans un monde parallèle, tous le monde remuait terre et mer pour retrouver la reine et sa fille, l’héritière du trône…
*
Mrs Delval avança sur le joli perron de sa maisonnette. Elle attrapa les bouteilles de lait et s’apprêtait à refermer la porte quand elle entendit le braillement d’un jeune bébé. Interloquée, elle se retourna. Ce jour là, son mari était là, aussi, effarée, elle l’appela.
« Chéri, j’ai entendu un bébé ! »
Son mari, tout aussi surpris qu’elle, descendit dans le jardin. Derrière une des superbes haies toujours bien taillées, Mr Delval trouva un panier. Enfoncée sous les couvertures, une petite fille était allongée. Elle devait avoir quelques heures, peut être un peu plus. Le jeune homme sourit et ramena le panier. Il le mit dans les bras de sa femme et s’écria :
« C’est la chance qui nous l’a apportée ! Nous aurons tout de même un enfant, même si tu ne peux pas en avoir, ma chérie ! »
Un large sourire éclaira le visage de Mrs Delval. Elle aperçu alors une lettre, posée sur le bébé. En la prenant délicatement, elle souleva les couvertures. Surprise, elle faillit laisser tomber le berceau.
« Ses… Ses cheveux ! Ils sont violets…
– Vraiment ? Écoute, c’est un cadeau du ciel, ce n’est pas grave si elle a les cheveux un peu différents !
– Je… Oui, tu as raison. »
Mr Delval ouvrit la lettre. Il la parcourut des yeux, puis, après un instant de silence, il la lut à sa femme.
« Habitants de la rue Notre Dame, 3, je vous en conjure, ayez pitié de ma fille.
Je suis traquée par des ennemis du peuple dont je suis la reine, et elle en est l’héritière. Alors prenez soin d’elle jusqu’à ce qu’elle soit hors de danger, s’il vous plaît. Elle a les cheveux violets et bleus, c’est ainsi que l’on reconnaît les héritières dans notre monde parallèle. Elles sont aussi un peu plus fortes en magie que les sorciers classiques. Bien sur, à ses 11 ans, elle ira dans une école de sorcellerie dans votre monde, car elle est camouflée près de Londres, comme beaucoup de maisons. Je souhaite la nommer Blue, mais je suis d’accord pour que vous lui trouviez un prénom plus classique dans votre monde. Prenez soin d’elle et NE PARLEZ DE ÇA À PERSONNE, c’est un grand secret.
Bien à vous,
Laura Johnson dans votre monde,
Jelly dans le mien. »
Les deux époux se regardèrent, les larmes aux yeux. D’un coup d’œil, ils décidèrent de la garder, de la protéger et de la choyer comme si c’était leur propre fille et de tout lui révéler à 11 ans. Ou du moins, juste qu’elle était une sorcière, peut être pas une des plus puissante…
« Nous la nommerons Caroline ! » décrétèrent ils.
Et c’est ce qu’ils firent. Le calme retomba sur ce matin de décembre.
Voilà, j’espère que ça vous aura plu ! Si vous voyez des améliorations que je pourrais faire, n’hésitez pas à me le dire !
Vous en pensez quoi ?
Wow tu a de l’imagination bravo!
Merci, tu veux que je mette la suite ?
Une super histoire, très bien tournée !!! J’ai hâte de voir la suite !
BRAVO 😄
JADORE
Salut ! J’espère que vous allez bien ! Moi, j’ai fini un roman et je me demandais si ça vous plairait que je le mette, pour que vous me disiez ce que je pourrais améliorer. Voici le résumé de Caroline, la fille aux cheveux bleus/violets, Tome 1 : Caroline chez les sorciers :
Mais pourquoi Caroline Delval a t’-elle les cheveux passant du bleu au violet naturellement ? Qui sont donc ses parents ? Et surtout, pourquoi est elle envoyée dans un collège étrange ? On y apprend des sortilèges, on y voit des licornes…
Lorsqu’en plus, elle apprend qu’elle est la maîtresse choisie, elle ne sait plus où donner de la tête ! La jeune fille, entourée de ses amies, Lilwen Bonitas, Genna Mortis et Vera Gaumont, va pourtant bientôt faire face à un drame que seules les quatre filles peuvent résoudre.
Plusieurs élèves se sont faits mordre, déjà, par un chauve souris maléfique. Mais qui est elle ? Quel est donc le mystère qui l’entoure ? Heureusement, elle pourra toujours compter sur ses amies. Quels sont leurs secrets ? Lilwen en sait plus que l’on pourrait le croire…
Voilà, j’espère que ça vous donnera envie ! Dites moi en réponse si vous voulez que je mette la suite ! Bisous
Coucou !
Ton histoire donne super envie ! J’ai hâte que tu la publie ! 😊
Bises,
Espoir du Crépuscules (anciennement PatteDeChat)
Merci beaucoup, je vais la publier bientôt du coup ! Bises
Je vous met donc le chapitre 11 tout de suite ! (Mon Piano Sourd)
Je pousse un cri que je n’entends pas, bien entendu (jeu de mot).
Je ferme les yeux très forts, comme si cela empêcherait mon père d’être ici. Je sens
Heston qui essaie de se recroqueviller sur lui-même. Je fais de même.
Une main s’empare de la mienne, m’attirant hors du meuble. Je tente de résister, les
yeux toujours fermés. En vain. Mon père a trop de force.
Je décide d’ouvrir les yeux, pour affronter mon père du regard.
Ce que je vois n’est du tout ce à quoi je m’attendais.
Ce n’est pas mon père qui m’a sorti du placard, mais bel et bien… ma grand-mère !
Elle sort Heston du placard, qui ferme, comme moi un peu plus tôt, les yeux. Il décide
de lui aussi les réouvrir et la surprise prends place dans son visage.
Je cours embrasser ma grand-mère. Elle est en vie !
Heston nous regarde, un sourire sur le visage. Lui aussi a eu très peur !
Mamie prend mon téléphone depuis ma poche et m’écris quelque chose :
“Ton père va se réveiller d’une minute à l’autre. Tu dois te dépêcher.”
Elle nous aide alors à tout réunir. Il faut faire vite ! Tous mes habits, mes livres, la
peluche de Marilou et mes autres affaires se font entassés dans ma valise.
Une fois la tâche faite, ma grand-mère me colle un baiser sur la joue. Elle a eu peur, je
crois, de ne plus me voir !
Un message de sa part s’inscrit sur mon portable :
“Vous allez descendre les escaliers, doucement, puis partir comme si de rien n’était. Il
vaut mieux que j’ignore votre destination pour ne donner aucune information.”
Je fais un dernier câlin à ma grand-mère, qui restera en haut pour faire un minimum de bruit, puis, Heston et moi dévalons les escaliers à grande vitesse en essayant de limiter le bruit de nos déplacements.
Nous sommes en bas, non loin du canapé où est allongé mon père.
Son visage est doux, sa bouche légèrement entrouverte pour y laisser s’échapper un
souffle. Vu de cette manière, il a l’air d’être un père normal, intentionné envers sa
famille. La seule personnes (à part Mamie) sur qui je ne l’ai jamais vu lever la main est
Maman. Ils ont toujours eu l’air très amoureux.
Bref, revenons-en à nos moutons.
Nous sortons, discrètement mais rapidement, de la maison de ma grand-mère. J’ai
comme une impression de déjà-vu.
Heston s’appuie sur moi par moment.
Petit à petit, nous traversons les quartiers, passons devant des hôtels, des restaurants
puis arrivons enfin devant l’arrêt de bus, où je suis arrivée il n’y a pas longtemps.
*
Un tapotement me réveille.
C’est Heston, m’indiquant que nous descendons du véhicule. Je me suis endormie, sans le remarquer. Qui plus est, sur son épaule.
Mes joues virent pivoines, je le sens.
Je lui glisse un “pardon” puis, nous quittons nos sièges pour descendre à l’arrêt.
Rien n’a changé. Même la pluie qui m’avait trempée est toujours présente, aussi froide
que la dernière fois.
Je n’arrive quand même pas à croire ce que nous allons faire.
Heston m’a tout expliqué, par sms.
“Je ne t’avais pas vraiment expliqué la totalité de ce que je voulais faire, Eléonore. Pour
vous venger, toi et Marilou, je voulais donner une leçon à tes parents. Comme brûler leur maison par exemple.
-Même s’ils sont encore dedans ?!
-Non bien sûr ! Histoire de nous assurer qu’ils ne sont pas à l’intérieur, il va falloir aller
à l’intérieur, et tout fouillé. Ce sera l’occasion de réunir toutes des affaires !
-Comment tu as fait pour mettre en place tout ça ?
-J’y ai pensé, pendant que tu pleurais et que j’étais seul dans ma chambre.”
Bref, il avait prévu de brûler la maison.
Bien sûr, j’étais d’accord avec lui : mes parents méritaient une bonne leçon, aucun doute là-dessus !
Mais de là à brûler leur habitation…
De plus, il s’agit également de ma maison, et celle de Marilou. J’ai toujours vécu dans
entre ces murs !
Je ne peux pas faire part de mon avis à Heston : c’est son dernier souhait !
Je ne lui dis donc rien, le laissant faire.
Lorsque nous arrivons devant mon jardin, aucune voiture n’est garée. Une chance, mais, pour être sûrs de ne blesser personne, il va falloir tout fouiller, de la minuscule étagère dans l’entrée au robinet dans la salle de bain.
Salut !
J’avais essayé de vous mettre mon compte wattpad, mais le message a été supprimé VwV
Du coup, je vais essayer de vous le faire deviner !!!
Mon Premier est un nom masulin qui désigne le fait d’espérer
Mon Deuxième est un article singulier qui désigne « de le » en forme plus « facile »
Mon Troisième est le passage du jour à la nuit, le soir
Mon Tout est ces trois mots, tout collés, dans l’orde que je vous l’ai indiqué, en minuscule.
Envoyez moi un message si vous le trouvez !
Espoir du Crépuscule (anciennement PatteDeChat)
PS : mon pseudo lui même est un indice…
Salut ! J’ai oublié de vous dire qu’il faut juste rajouter un 2 à la fin (tout collé lui aussi)
voilaaa biz
Espoir du Crépuscule (anciennement PatteDeChat)
C’est espoirducrépuscule2 non ?
Chapiiiiiiiitre 12 ! (Toujours de Mon Piano Sourd)
Je contemple le salon vide, la télévision éteinte et la cuisine toute rangée. C’est la
première fois que je vois ces trois choses en même temps.
Il faut faire vite, au cas où ma mère reviendrait. Mon père ne peut pas se douter que je
ne suis plus à Beaulieu-sur-Mer.
Sous la table, dans le placard à manteaux. Rien. Le salon est terminé.
Heston s’est assis sur la chaise, le corps épuisé par toutes nos actions. Je l’ai bien sûr
laissé faire, ce n’est pas sa faute. Il a d’ailleurs été très courageux de tenir jusqu’ici !
Je regarde dans les toilettes. Personne.
Dans la chambre de mes parents : rien du tout.
J’ouvre le placard, en m’attendant de ne rien voir. Je ne vois rien de ce qu’il pourrait
être mes parents et prend des sacs pour ranger mes affaires.
Lorsque j’arrive dans ma chambre, tout est cassé. Tout est démoli.
Mes parents se sont vengés. Vengés pour leur avoir opposé résistance. Vengés pour la
gifle. Vengés pour être partie.
Je suis bouche bée. Ils sont même allés jusqu’à détruire mon lit et mon bureau !
La seule chose qu’ils n’ont pas détruit sont les habits. Je les prends donc, étant la seule
chose emportable.
Je fouille quand même ma chambre, on ne sait jamais.
Toujours aucune trace de vie. J’ai seulement réussi à récupérer une écharde du bois de
mon bureau dans le doigt.
Je vais voir dans l’ancienne chambre de Marilou. Jusqu’à là, j’étais la seule à m’interdire
d’y aller. Depuis sa mort, sa chambre est restée comme elle l’avait laissé, les jouets par
terre et les habits pour le lendemain abandonnés, ne servant plus à rien.
Stop. Ne pas pleurer.
Je la fouille, me maudissant pour déranger la chambre de Marilou, telle qu’elle l’avait
laissée.
Cette fois, je fais une découverte étrange. Très étrange.
Dans le parquet, une zone en dessous de son bureau et de son sac est plus élevée que les autres. Je tapote dessus. Qui sait ? Peut-être s’agit -il d’un passage secret ?
Aucun résultat. Je tire dessus de toutes mes forces.
Le premier côté ne résulte à rien.
Le deuxième non plus.
Lorsque je tire sur le troisième, avec des courbatures aux bras et aux jambes, la trappe
s’ouvre, me laissant tomber sur le dos.
Une odeur nauséabonde s’échappe du passage laissé par l’ouverture.
Il s’agit d’un gouffre, donnant sur une pièce, sans aucune lumière. Il est impossible d’y
descendre en voulant remonter par la suite, sans l’aide de personne.
Je ne prends pas le risque de rester coincée.
Je cours avertir Heston de ma découverte, en laissant ouverte la trappe.
Je passe par la salle de bain, le salon, pour enfin arriver devant la chaise où il est assis.
Il s’est endormi. J’espère qu’il ne m’en voudra pas de le réveiller.
Je le secoue doucement, de plus en plus fort, voyant qu’il ne se réveille pas.
Il ouvre soudain les yeux. Je sourie.
Il me regarde, se demandant ce qu’il fait là. Ça y est, il se rappelle.
– Heston, j’ai découvert quelque chose. Dans la chambre de Marilou !
Il se lève, avec mon aide, pour que nous puissions voir la trappe tous les deux.
Il s’appuie sur moi.
Il est de plus en plus fatigué. Sa maladie ? Ou le manque de sommeil ?
J’espère que la deuxième option est la véritable.
Nous effectuons le même chemin que j’ai effectué, il n’y a pas plus longtemps que
quelques secondes.
D’abord le salon, la salle de bain, puis dans le couloir pour rejoindre la chambre de
Marilou.
Mais dans le couloir, nous ne doutons pas un seul instant qu’un danger important nous
guête, un danger à glacer le sang :
Dans le couloir, une jeune fille, entièrement nue, se déplace sur les mains et les pieds.
On peut voir ses côtes sur son dos, tellement elle est maigre. Sa peau est tellement sale
qu’on ne voit plus la moindre parcelle de son corps. Seulement de la cendre, ou une autre matière de couleur sombre. Ses cheveux sont crasseux, en plus d’être extrêmement long. Ses mains et ses pieds sont tous repliés sur eux-mêmes.
Cette fille a vraiment la peau sur les os. Elle est encore plus fine qu’une brindille, la rendant encore plus effrayante.
Soudain, elle lève la tête, pour nous regarder. Ses yeux globuleux nous fixent, un
sourire se dessine sur son visage, laissant découvrir des dents des plus hideuses, avant
qu’elle ne décide de se jeter sur nous avec ses mains crochues et son sourire carnassier
sur les lèvres.
PatteDeChat
Je n’ai pas compris comment a t’elle pu aller de chez sa grand mère à chez elle si vite 🤔
Sinon ton. Histoire est juste parfaite
Euh salut !
Excuse moi, je suis une nouille !
J’ai oublié de mettre le chapitre 11 !!
C’est normal du coup 😅
Dsl vraiment 😭
Mais où est le chapitre 11 ? On passe du 10 chez sa mamie avec le placard qui va s’ouvrir à chez ses parents dans le 12, c’est normal ? Sinon j’adore ton histoire, bravo !!!
Hello ! Voici le chapitre… 10 (?!) de Mon Piano Sourd !!!
J’arrive devant une maison verte pastel, aux fenêtres couvertes depuis l’intérieur de
rideaux.
Ayant besoin de mes papiers d’identité pour me déplacer, je suis venue récupérer mes
affaires chez ma grand-mère, que j’avais laissés. Accompagnée d’Heston, qui a tenu à
me suivre. Malgré sa maladie, malgré le danger que mon père rode autour de la
maison.
Il a abandonné son fauteuil roulant, prétextant qu’il était trop encombrant. Je lui ai
donc gentiment proposé de s’appuyer sur moi, faute de mieux.
Au cas d’éventuels danger, nous avons pris avec nous une bombe fumigène. Ne me
demandez pas pourquoi Heston a ceci chez lui, je n’en ai aucune idée.
J’observe les lieux nous entourant. La maison semble normale. La seule chose qui me
semble bizarre, c’est que les chiens ne sont pas venus nous accueillir.
Heston ne semble pas non plus les entendre depuis l’intérieur. Je lui pose la question,
tout bas, pour être sûre. Il me répond avec négation.
Ce n’est pas normal. Mamie ne serait pas partie sortir les chiens en me savant dehors,
toute seule.
Et où pourrait être mon père ? Le connaissant, je sais qu’il n’a pas abandonné. Mais est-il parti à ma recherche ou est-il resté ici ?
Et le plan d’Heston, est-il indispensable ? Après tout, il met nos vies en danger.
Non, je veux me venger et c’est un des derniers vœux d’Heston. Je ne laisserais pas
mon père l’en empêcher.
Je décide de rentrer, avec Heston appuyé contre moi.
A l’intérieur, il fait noir. J’ai l’impression qu’il y règne un silence de mort. Mais je n’ai
aucun moyen d’en être sûre.
Au cas où mon père serait dans la maison, je n’allume pas la lumière. Heston sort son
portable de sa poche et éclaire notre chemin.
La corde. La corde de mon père. Pour m’étouffer.
Elle est juste devant moi, étalée par terre.
Mon père est encore ici. Je m’en doutais bien, mais maintenant, j’en suis vraiment sûre.
*
Nous le retrouvons, en train de ronfler sur le canapé. A côté de Mamie. Qui ne bouge
pas.
Elle est trop près de mon père pour que je prenne la liberté de prendre son pouls. Mais
j’en meurs d’envie. Est-elle encore en vie ? Ou est-elle morte ?
Mon incapacité à pleurer devant les autres me sauve. Une chance qu’Heston ai été là. Je le remercierai plus tard, quand je pourrai parler librement.
Aucune trace des chiens.
Nous montons à l’étage, là où toute mes affaires sont réunies.
Avant d’arriver sur le palier au-dessus, je chuchote à l’oreille d’Heston qu’il est grinçant.
-Fais exactement les mêmes pas que moi.
Je m’avance, et pose mon pied gauche sur une planche de bois, qui ne fais aucun bruit.
Je continue, avec mon ami derrière moi.
Lorsque nous sommes arrivés devant le placard où sont rangées toutes mes affaires, il
tombe sur moi, le corps épuisé par l’effort.
Je tombe.
Mon père l’a entendu. C’est sûr.
Mon cœur commence à battre fort et mon sang à se glacer. Je n’ai aucune idée de ce
qu’il fait. Monte-il ?
Heston se relève péniblement. Il se met à genoux et me tape l’épaule rapidement. Il est
effrayé.
Mon père monte.
Il est dans les escaliers.
Comment le sais-je ? Grâce à la mine apeurée d’Heston.
Vite, il faut que je trouve une solution !
Le placard. C’est la seule chose qui me vient à l’esprit.
Je pousse Heston dans le meuble et m’y engouffre à mon tour. Nous sommes collés l’un à l’autre et je sens le pas lourd de mon père dans le couloir.
Nous sommes à sa merci s’il nous trouve.
Après quelques minutes, je ne sens plus les pas. Mon souffle se calme et je tapote la
main d’Heston pour lui indiquer que c’est bon.
Mais avant que je puisse bouger, les portes du placard s’ouvrent à la volée.
PatteDeChat (je vais bientôt changer mon pseudo d’ailleurs… 🙂 )
» Un mois d’été au près de la mer »
Chapitre 1 : Arrivée dans une nouvelle famille
<>
Ma mère désigne du doigt le paysage de sable fin et de coquillages qui s’étend autour de nous… C’est vrai que c’est beau…même magnifique, je dirais. Mais je regrette déjà mon ancien chez moi… J’y serais encore d’ailleurs, si… Rien que d’y penser, j’ai les larmes aux yeux… Mais c’est la vie et il faut que je l’affronte.
Mo père est mort le mois dernier. Et puisque ma mère était mère au foyer, elle n’a plus assez d’argent pour me nourrir… Alors, elle m’a trouvée une famille d’accueil, ici, en Bretagne. Celle-ci est composée de 5 membres et 6 animaux : deux parents, Mylène et Pascal, une fille de mon âge, Luna, un petit garçon de 6 ans, Raphaël et une grande fille de 21 ans qui ne sera là que les week-ends. Du côté des animaux, on trouve 5 chats, Domino, Kate, Princesse, Chipie, et Nala, ainsi que deux lapins, Achille et Melody.
<>
La voie de ma mère me sort de mes pensées. Je me détache, descends la voiture, prends mes deux valises dans le coffre et m’approche à la porte, suivie à quelques mètres de ma mère. Hésitante, j’appuie enfin sur la sonnette, faisant retentir une sorte de carillon. Presque aussitôt, un petit garçon ouvre la porte et s’exclame avec un sourire d’ange :
<>
Raphaël disparaît un instant puis revient accompagné par un jeune couple.
<>
Aussitôt, je file, laissant les parents discuter entre eux. Je monte les marches quatre à quatre et toque à la chambre de Luna. Une fois qu’elle m’en a donné l’autorisation, j’entre dans sa chambre. Elle est tellement vaste… Et pourtant, le mobilier est classique, une armoire, un lit, une commode, une table de chevet et un lit, sur lequel Luna est assise, le regard perdu dans la vague, ses béquilles abandonnées à ses pieds.
<>
Aussitôt, elle sors de son espèce de transe, ramasse ses béquilles et se dirige vers moi.
<>
On se sert la main puis elle se rassied sur son lit, en m’invitant à faire de même.
<>
Je ne sais pas pourquoi, mais tout ce que j’écris entre guillemets n’apparaît pas…
Voici le chapitre 9 !
“Ma maladie à évoluée, Eléonore. Mes jours sont comptés depuis la semaine dernière. »
C’est ce que m’indique Heston, après la longue conversation que nous avons eue pour que je puisse lui expliquer. Ce qui impliquait mon accident et la véritable nature de mes parents.
Je ne l’avais jamais dit à personne. Même pas à ma grand-mère, de peur qu’elle soit
blessée de savoir que son fils battait des enfants. Le dire me soulage d’un poids énorme, auquel s’ajoute celui des années de silence.
“Pourquoi tu ne me l’avais pas dit plus tôt ? m’avait-il dit, en pleurant pour moi
et ma sœur, après que je lui avoue la véritable raison de sa mort.
“Je comprends maintenant pourquoi, à chaque début de vacances, tu arrivais avec des
bleus et des blessures monstrueuses. Je suis vraiment désolé de ne pas l’avoir deviné.”
Sa réaction m’avait déchiré le cœur, me poussant à me lever pour l’enlacer
(amicalement). Nous pleurâmes tous les deux, moi, soulagée du poids du secret et lui, de ne pas m’avoir pu m’aider plus tôt.
Pour changer je sujet, je décidai de lui poser une question :
“Et ta maladie ? Elle s’est manifestée ?”
Question à laquelle il m’avait indiquée une réponse que je regrettais d’avoir entendue.
Il était parti, pour pleurer seul dans sa chambre. Mais la véritable raison, c’était pour
me laisser pleurer seule, sans personne pour me regarder. Je n’ai jamais aimé pleurer
devant quelqu’un, même un ami proche. J’en suis même incapable.
Mes larmes coulent, tel une cascade intarissable. Ma gorge se bloque, j’ai du mal à
respirer. Les pleurs font du bien, je le sais. La dernière fois que j’ai autant pleurée,
c’était… pour l’enterrement de ma petite-sœur.
Ce souvenir, horrible, incite mes larmes à tomber de plus belles. Je ne peux plus
m’arrêter. Cela fait tellement longtemps que je n’ai pas pleurer toutes les larmes de
mon corps !
Je me calme, peu à peu, jusqu’à sentir mes yeux me brûler. C’est bon signe, j’ai arrêté
de pleurer et libéré tous mes soucis par cette même occasion.
Tout de même, la révélation que m’a confiée Heston m’a terrorisée toute mon enfance :
perdre un de mes meilleurs amis. Et voilà que cela va bientôt m’arriver, d’un jour à
l’autre.
Stop, il faut que j’arrête d’y penser, autrement, je vais passer la journée à pleurer.
J’ose me lever pour m’étirer. Je me dirige vers le couloir, pour aller voir comment va
Heston.
Je toque à la porte de sa chambre. J’attends une réponse mais, c’est en attendant de
longues minutes debout que je me rappelle que je suis sourde. Quelle nouille !
-Attention, j’entre, je lui indique.
Je pousse la porte, et une odeur de désinfectant s’empare de mes narines.
La chambre d’Heston ressemble à une chambre d’hôpital. Chaque coin de la pièce est
occupé par un matériel de santé.
Le propriétaire de la chambre me regarde, les yeux rougis par l’émotion. Je m’assoie par terre, devant lui et lance :
-Ça va ?
Il continue de me fixer, cette fois étonné que je puisse parler. Il me répond par un
hochement de tête, l’air un peu triste.
Il me tend une enveloppe, avec un bout scotché à l’avant.
“A lire quand je serais parti”
Non, je refuse. Je ne veux pas accepter le fait qu’il soit réellement malade, que tout ne
soit pas une mauvaise blague. Pourquoi faut-il que les personnes qui nous sont chères
doivent disparaître sous nos yeux ? Pourquoi ? Pourquoi la maladie a choisi de se
manifester chez lui, et pas chez un autre ? Pourquoi ce n’est pas moi qui l’ai ? Pourquoi
lui et pas moi ? C’est tellement injuste !
Je la lui rends, mais il la refuse.
“Donner c’est donner, reprendre c’est voler.” j’arrive à lire sur ces lèvres.
Il sourit, et me rend l’enveloppe.
Je l’accepte, mais très difficilement. La peau de mes doigts entre en contact avec le
papier lisse de l’enveloppe. Beaucoup de papier y sont glissés dedans, à en juger par
l’épaisseur que prend la lettre.
Je vois Heston qui bouge et me concentre sur ses mouvements.
Il attrape l’ardoise, puis me la tend, me laissant découvrir une phrase de son dernier
souhait :
“Une des dernières choses que je voudrais faire, c’est punir tes parents, pour les
années de violences qu’ils vous ont infligées, toi et Marilou. A commencer par frapper là
où ils s’y attendent le moins.”
PatteDeChat
Trop bien, j’adore comment l’histoire avance!
Juste, est ce qu’on va savoir qui était la fille le 17 ans qui vient voir Éléonore dans le premier chapitre, et qui était Thomas ? J’aimerai beaucoup. Bises, et bravo !
Coucou !
Oui, on les voit bientôt ( actuellement, j’en suis au chapitre 20…) !
Au passage, cette fille et Thomas n’ont pas 17 ans car, avec le coma d’Eléonore, ils ont grandis, eux-aussi (je n’avais pas fait attendtion à ça quand je l’avais publié…)
Bref, merci d’avoir commenté et de toujours suivre mon histoire !
PatteDeChat
Super !
Coucou ! Voici le chapitre 8 !!!
Je me réveille.
Je suis dans le bar d’hier, à la même table. Personne ne m’a déplacée.
Une tasse de thé fumante est posée à côté de moi. Elle doit être pour moi.
Je la bois, regarde le prix d’un thé sur la carte, puis dépose l’argent correspondant. Je
n’étais pas obligée de payer mais le fait de m’avoir laissée passer la nuit ici m’en a
dissuadé.
Je quitte le bar, en poussant la porte. Je descends les deux mini-marches puis
débouche dans la rue. J’ai de la chance, il ne pleut pas.
J’erre dans la rue, en chaussettes.
Je viens de réaliser ma condition : je suis seule, dans une rue qui m’est inconnue, en
chaussettes, sans aucunes affaires et sans papier.
Je suis perdue.
Une ombre s’avance dans mon dos, m’agrippant le bas de mon tee-shirt.
*
Je me retourne, les poils hérissés et la chair de poule.
Etant sourde, je n’ai pas entendu la personne. J’ai donc seulement senti une pression soudaine sur mon tee-shirt.
Un jeune-homme en fauteuil roulant me regarde. Je le reconnais immédiatement :
c’était un de mes meilleurs amis, de la colonie où j’allais, lorsque Mamie était trop
fatiguée pour me garder. Sa particularité : Heston est atteint… de mucoviscidose.
Il n’a pas tellement changé depuis la dernière fois que je l’ai vu, quand j’avais 17 ans : un
peu de barbe a poussée sur son menton, ses joues sont un peu plus creusées et il a l’air
fatigué.
Sa bouche dialogue. Il semble me poser une question, car il attend une réponse. Je le
vois à sa tête, inclinée vers la gauche.
Je tente d’indiquer ma surdité à Heston. Je pointe mon oreille, puis fait une croix avec
mes deux index. Il ne semble pas comprendre et fronce les sourcils.
J’essaie quelque chose d’autre : mon téléphone. Je tape les mots “je suis sourde” sur
mon clavier et le lui montre. Il comprend enfin et me regarde les sourcils haussés.
Il me demande pour s’emparer de mon téléphone, pour communiquer. Je lui passe, puis il tape rapidement son message :
« Cela fait tellement longtemps que je ne t’ai pas vue ! Que fais-tu là, toute seule ?
Il me rend le portable, puis nous commençons une courte conversation :
Je suis perdue. Je t’expliquerai plus tard.
Tu veux venir chez moi ? Histoire de mettre des chaussures… »
Je lui souris et lui indique que oui. Mes pieds sont glacés, l’un plein de sang et tous deux trempés.
Mon ami tourne son fauteuil, puis s’avance vers la rue.
S’il se déplace en fauteuil roulant, c’est parce qu’à cause de sa maladie, son corps se
fatigue extrêmement vite. L’engin rends ses déplacements beaucoup plus simples.
Nous débouchons rapidement sur son quartier, puis devant son appartement.
Je pousse la chaise roulante d’Heston à travers les quelques escaliers menant à l’entrée
principale. Mon pied droit me fait atrocement souffrit, c’est à ce moment-là que je m’en rends compte.
Nous entrons dans le hall.
Je suis Heston à travers le couloir menant à l’ascenseur.
La machine sent le vinaigre. Je déteste cette odeur. Je me pince le nez, pendant que
mon ami en fauteuil appuie sur le bouton correspondant à son palier.
Je ne sais pas s’il y a une musique dans l’ascenseur mais je suis heureuse de ne pas
l’entendre. J’ai toujours haï les musiques classiques, souvent utilisés dans ces types
d’appareils pour “détendre” les occupants.
Les portes s’ouvrent, et nous sortons de l’engin. Il se referme rapidement, nous laissant
seuls dans le couloir uniquement composé de portes.
*
J’observe un tableau représentant une tortue nageant dans une mer faite à l’aquarelle.
Heston est parti chercher de quoi me chausser et, j’imagine, de quoi me désinfecter le
pied.
Maintenant que j’en ai le temps, j’ose retirer ma chaussette. J’essaie de limiter un
maximum le contact entre ma peau et le tissu. Je réussi plutôt bien, mais un spectacle
effroyable m’attend sous ma chaussette.
Une plaie, toute infectée, est incrustée dans mon pied. Du sang séché l’habille, tachant
au passage ma chaussette droite.
Je détourne le regard, et attends Heston avec beaucoup d’impatience.
Mon ami a été diagnostiqué lorsqu’il avait 3 ans, au cours d’un contrôle de santé
cherchant à détecter certaines maladies. Dont la mucoviscidose.
Personne ne voulait s’attacher à lui, devenir son ami, de peur de le perdre quelques
années plus tard. Heston s’est retrouvé seul, avec, en plus, sa maladie incurable.
Mais moi, j’ai décidé de venir un jour lui parler. J’avais 11 ans. Depuis, nous sommes
restés amis et d’autre personnes se sont jointes à nous.
Le fauteuil roulant apparaît, mon ami tenant deux verres d’eaux avec un spray
désinfectant installé dessus. Il avait également callé une ardoise avec un feutre, ne
trouvant rien de mieux pour communiquer.
Il pose les verres sur la table et se lève de son fauteuil. Heston me prend le pied et me
passe son spray désinfectant sur la peau.
Je serre les dents. Le produit me pique, me démange la peau. Je me retiens en plantant mon ongle dans mon doigt.
Heston sort un pansement de sa poche, qu’il applique doucement sur ma plaie, en feu. Il retourne à son fauteuil, s’y assoit, puis avance vers moi avec l’ardoise dans la main.
“Maintenant, tu vas pouvoir m’expliquer pourquoi tu es perdue et sourde Eléonore.”
Voilà voilà
PatteDeChat